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Art et Culture

Lancement de la 5ème édition de Toukountchi Festival de Cinéma du Niger : «La distribution et la diffusion des films à l’ère de la Télévision Numérique Terrestre en Afrique», thème retenu

Publié le mercredi 14 octobre 2020  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Édition De Toukountchi Festival De Cinéma Du Niger
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Le Secrétaire général adjoint du Ministère de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, M. Goni Boulama a procédé, hier dans les locaux de l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC) au lancement de la 5ème édition du Festival Toukountchi couplée avec la 1ère édition de Niger Film Awards et le lancement de Kino Niamey. Le festival Toukountchi regroupe au Niger les professionnels du cinéma venus des pays de la sous-région.

Ce festival qui est à sa 5ème édition est selon le Secrétaire général adjoint du Ministère en charge de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale la preuve de la détermination de l’Association nigérienne de Cinéclub et Critique de Cinéma à œuvrer dans le sens de la promotion du cinéma au Niger. Cette détermination, a-t-il poursuivi, coïncide avec celle des autorités nigériennes dans le cadre du Programme de la Renaissance Culturelle des Arts adopté par décret n°2019/114 du 15 février 2019 portant adoption du Programme de la Renaissance Culturelle qui accorde une place de choix à la communication pour le changement. A travers le thème de cette année et l’hommage rendu à M. Moussa Hamidou, premier nigérien ingénieur de son, la 5ème édition du festival Toukountchi est en parfaite harmonie avec la dynamique gouvernementale du point de vue technologique et de l’élan de talent de la nation. L’hommage est à la fois une obligation de mémoire à l’égard de l’illustre ingénieur de son, mais aussi un facteur d’émulation pour les jeunes cinéastes et professionnels du 7èmeart, a indiqué M. Goni Boulama.

Dans son mot de bienvenue, le directeur général de l’IFTIC, M. Amadou Sahadou Illiassou a indiqué que c’est une fierté pour l’école, étant une partie prenante de cinéma en tant que formateur, promoteur de cinéma au Niger d’abriter ce festival qui concourt à la promotion de cinéma africain qui est un facteur de brassage de culture. Pour sa part, le président de la Fédération des Associations de Cinéastes Nigériens, M. Harouna Niandou a souligné l’ambition de ladite Fédération qui, a-t-il dit, est de parvenir un jour à doter le Niger d’une génération qui placera le 7ème art au cœur de la culture nigérienne. M. Harouna Niandou a, en outre, exhorté les cinéastes nigériens à s’unir comme la fibre unitive du cœur afin de réussir le pari, celui de faire comprendre et faire accepter leurs sollicitations.

Quant au Délégué général de Toukountchi et président de Kino Niamey, M. Issoufa Halidou, il a rappelé les activités cinématographiques que l’Association Nigérienne de Cinéclub et Critique de Cinéma a eu à organiser en 5 ans de création. Il cite entre autres, le festival d’animation en hommage à Moustapha Alassane, la semaine de la critique cinématographique du Niger et les cinq (5) éditions de Toukountchi.

Le premier nigérien ingénieur du son, M. Moussa Hamidou a pour sa part fait un bref historique de son parcourt. Il a eu à travailler pendant 44 ans sur une cinquantaine de films, parmi lesquels ‘’Wazo polygame’’ de Oumarou Ganda qui a eu le premier prix de la première édition du FESPACO.

Pour sa part, M. Joseph Tapsoba dit Chocho, président de Kino Ouaga et fondateur de Kino Afrique s’est appesanti sur le concept de Kino. Le Kino, explique-t-il, est une cellule dans laquelle tous les techniciens, comédiens, techniciens de son, réalisateurs se retrouvent et créent des films, une cellule de partage qui permet aux cinéastes du monde entier de partager leurs expériences. «L’idée est de faire le travail avec le peu qu’on a, de fédérer nos énergies pour créer des grands longs métrages entre pays, faire des très bons films qui peuvent permettre à notre cinéma africain d’aller de l’avant sans pour autant attendre l’argent de l’extérieur», a fait savoir M. Joseph Tapsoba dit Chocho.



Aïchatou Hamma Wakasso
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