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Le général Namata, commandant de la force conjointe du G5 Sahel, défend la force Barkhane

Publié le jeudi 3 decembre 2020  |  RFI
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© RFI par Franck Alexandre
Général Oumarou Namata, commandant de la force conjointe du G5 Sahel
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Le général nigérien Oumarou Namata, commandant la force conjointe du G5 Sahel, était ce mercredi 2 décembre en déplacement à Paris. RFI a pu le rencontrer en exclusivité. Le général Namata assure que la force conjointe, trois ans après sa création, a désormais atteint la maturité dans la lutte contre les groupes armés terroristes. Si la présence militaire au Sahel s’internationalise avec l’arrivée progressive de la force européenne Takuba, le général Namata juge cependant prématurée une réduction du format de la force Barkhane évoquée ces derniers mois par certains observateurs.

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RFI : Général Namata, l’activité de la force conjointe a été particulièrement soutenue ces dernières semaines. Vous avez participé aux côtés de Barkhane à l’opération « Bourrasque » dans la zone des trois frontières, quel a été votre rôle ?

Général Oumarou Namata : Bourrasque est une opération montée par Barkhane, notre mission a consisté a effectuer des couvertures, avec des ordres clairs d’interdiction de franchissement du fleuve Niger, qui constitue la frontière naturelle entre le Liptako et le Gourma. Lors de cette opération, nous étions amenés à constituer des groupes de combat mixtes Barkhane/Force conjointe, ce qui auparavant ne s’était jamais produit. L’intégration, l’harmonisation de nos actions est à saluer à ce titre.

L’État-Major conjoint à Niamey, avec la force Barkhane, prouve ainsi son efficacité ?

Le poste de commandement conjoint, qui est l’émanation du mécanisme de commandement conjoint, une directive politique issue du sommet de Pau en janvier dernier, a permis d’obtenir d’importants résultats non seulement en matière de coordination, mais surtout de mutualisation, ayant permis une certaine densification des ressources sur le terrain et une rapide réappropriation de la zone d’opération.

Sur le plan militaire, que manque-t-il à la force conjointe ? Des avions, du renseignement ?

La force conjointe fait face à certains défis notamment la composante aérienne : à cette heure nous n’en disposons pas alors que c’est un élément essentiel pour lutter contre les groupes armés terroristes dans une zone aussi vaste que le Sahel. Quant au renseignement, l’autre faiblesse de la force conjointe, nous nous basons essentiellement sur les ressources humaines, alors que la technologie permet d’avoir une certaine anticipation stratégique.
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