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4% de progression de l’économie mondiale en 2021, mais conditionnée par une intensification de la lutte contre la COVID-19 et des investissements

Publié le mercredi 6 janvier 2021  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Abidjan.net par Atapointe
La Banque Mondiale et des chefs d’Etat rendent hommage à Donald Kaberuka, le president de la Banque Africaine de Développement (BAD)
Vendredi 17 avril 2015. Washington. En marge des assemblées du primtemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) , une cérémonie d’hommage à Donald Kaberuka, le président de la Banque Africaine de Developpement (BAD) en fin de mandat a été organisée. Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement y ont pris part.
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Dans un communiqué de presse de la Banque Mondiale publié, le mardi 5 janvier 2021, l’institution financière internationale a prévu une progression de 4% de l’économie mondiale, mais à condition d’intensifier les campagnes de vaccination contre la COVID-19 et les investissements.

Selon le communiqué de la Banque Mondiale ‘’l’économie mondiale devrait progresser de 4 % en 2021, à condition que le déploiement initial des vaccins contre la COVID-19 débouche sur des campagnes massives de vaccination tout au long de l’année’’.

Cependant, précise la Banque Mondiale cette ‘’reprise risque néanmoins de rester modeste si les responsables politiques ne passent pas résolument à l’action pour endiguer la pandémie et mettre en œuvre des réformes propices aux investissements’’.

Elle reconnait, par ailleurs, que ‘’malgré le redémarrage de l’économie mondiale après la contraction de 4,3 % enregistrée en 2020, la pandémie a prélevé un lourd tribut en termes de morbidité et de mortalité et plongé des millions d’individus dans la pauvreté’’.

‘’Alors que l’économie mondiale semble s’orienter vers une reprise timide, les décideurs sont confrontés à des défis redoutables, qu’il s’agisse de la santé publique, de la gestion de l’endettement, des politiques budgétaires, de l’action des banques centrales ou des réformes structurelles, pour faire en sorte que cette dynamique toujours fragile se confirme et jette les bases d’une croissance solide’’, a déclaré David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale, rapporté par le même communiqué.

‘’Pour surmonter les effets de la pandémie et affronter les vents contraires à l’investissement, nous devons donner une impulsion décisive aux efforts visant à améliorer l’environnement des affaires, accroître la flexibilité du marché du travail et des produits et renforcer la transparence et la gouvernance’’ a-t-il préconisé selon le communiqué de la Banque Mondiale.

Quant à la vice-présidente et économiste en chef du groupe de la banque mondiale, Carmen Reinhart, elle a soutenu que ‘’ Il faudra également remédier aux fragilités financières de la plupart de ces pays, les ménages vulnérables et les entreprises étant pénalisés par les chocs de croissance’’.

Après avoir détaillé la situation des économies au cours de l’année, Monsieur Ayhan Kose, vice-président par intérim de la Banque mondiale pour la division Croissance équitable, finance et institutions, a souligné que ‘’la pandémie a fortement exacerbé les risques d’endettement dans les marchés émergents et les économies en développement, sachant qu’une croissance atone risque d’alourdir encore le fardeau de la dette et d’éroder la capacité des pays emprunteurs à en assurer le remboursement’’.

Il a appelé, par conséquent, la communauté internationale à ‘’agir rapidement et avec détermination pour éviter que l’accumulation récente des dettes publiques ne débouche sur des crises de l’endettement en série. Les pays en développement n’ont pas les moyens d’assumer une nouvelle décennie perdue’’.
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