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Présidentielle 2ème tour : Des institutions de la République et organisations féminines avant-gardistes pour des élections apaisées

Publié le mardi 16 fevrier 2021  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Autre presse par DR
Déclaration de la Coordination des Organisations Non Gouvernementales et Associations Féminines Nigériennes (CONGAFEN) : Appel des Femmes pour un scrutin apaisé, le 21 février 2021
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La Commission Nationale des Droits de l’homme (CNDH) ; la Médiature de la République ainsi que la Coordination des Organisations Non-Gouvernementales et Associations Féminines Nigérienne (CONGAFEN), sensibilisent la population pour des élections apaisées au Niger.

A l’issue d’un forum sur l’activisme numérique organisé du 8 au 9 février dernier par l’ONG EPAD à Niamey, le Président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), Pr. Khalid IKHIRI a exhorté les web-influenceurs et les bloggeurs à la publication des ‘’contenus responsables, crédibles, fiables, sensibles aux Droits Humains et de bonne facture afin d’élargir le champ de la démocratie, la stabilité et la paix dans notre pays, surtout en cette veille de l’élection présidentielle 2ème tour’’.

Le Président de la CNDH, de faire comprendre par la suite que cette forme d’activisme impacte considérablement sur la vie publique, en ce sens que les citoyens au moyen des réseaux sociaux, parviennent à influencer la gouvernance publique et à réclamer la reddition des comptes, ‘’Cette tendance est certes appréciable, il n’en reste pas moins qu’il est important de recadrer cet activisme pour qu’il joue pleinement son rôle en démocratie et reste sensible au respect de la dignité humaine, des droits humains’’ a-t-il fait savoir.

Pour sa part le Médiateur de la République, M. Ali Sirfi Maïga a entamé une caravane de sensibilisation pour des élections apaisées au niveau des régions de Zinder ; Maradi, Tahoua et Dosso. Cette campagne de sensibilisation a pour thème : ‘’Médiation institutionnelle et cohésion sociale, quel rôle pour le Médiateur de la République ?’’.

A l’étape de Tahoua , au cours d’une rencontre avec les acteurs du processus électoral de la région , le médiateur de la république a dans son discours d’ouverture rappelé que ‘’nous avions voté les 13 et 27 décembre 2020 dans la paix et la sérénité, nous sommes appelés à faire le même exercice le 21 février prochain et parachever, de ce fait, le processus électoral’’ tout en ajoutant que ‘’l’histoire nous interpelle une fois de plus pour un sens de la responsabilité parce que chacun d’entre nous est, non seulement électeur, mais surtout acteur électoral’’.

Après avoir reconnu que le pays vit déjà une tension sécuritaire du fait du terrorisme, Maitre Ali Sirfi Maïga de souligner que la réussite parfaite d’une élection est tributaire du comportement citoyen et responsable des acteurs électoraux. Pour lui, l’exercice du 21 février 2021 ne consiste pas à connaitre le vainqueur des élections présidentielles, mais de découvrir un Niger sorti vainqueur de son processus électoral et des institutions plus que jamais républicaines car, ‘’légitimées et consolidées par notre conscience républicaine’’.

C’est une initiative qui s’inscrit dans la droite ligne des missions du Médiateur de la République, celles notamment de veiller à donner plus de souffle de vie à la paix, la quiétude sociale, la symbiose et la coexistence pacifique particulièrement dans ce contexte de processus électoral en cours au Niger.

La Coordination des Organisations Non Gouvernementales et Associations Féminines Nigériennes (CONGAFEN) , a rendu publique le dimanche dernier une déclaration intitulée «Appel des femmes pour une élection apaisée au Niger».

Dans la déclaration lue par la présidente de la CONGAFEN, Mme Kako Fatima, les femmes nigériennes se sont dites ‘’très préoccupées’’ par la situation sociopolitique qui prévaut actuellement dans la conduite de la campagne électorale du scrutin présidentiel 2ème tour prévu le 21 février 2021 et qui constitue une étape décisive dans l’histoire politique de notre pays. Les organisations féminines se sont aussi dites ‘’très touchées’’ par certains propos qui se tiennent à l’occasion des meetings politiques. ‘’Des propos qui font fi de tout ce capital social dont regorge notre pays et qui pourraient déboucher sur une situation sans précédent dans notre pays’’ a déploré la CONGAFEN.

Face à cette situation, les associations membres de la CONGAFEN se disent résolument engagées à se mobiliser et à transcender toutes leurs divergences en faveur de la culture de la tolérance, de la cohésion sociale, de la coexistence pacifique, de l’unité nationale et de l’amour de notre pays.

Elles ont par la même occasion demandé aux acteurs impliqués dans le processus à respecter et à faire respecter strictement les lois et règlements de la République en matière d’élection et de bannir toute forme de violence comme mode de règlement des différends électoraux.

Elles ont aussi demandé aux mêmes acteurs de ramener la sérénité dans la conduite de la campagne électorale en cours et de créer les conditions d’une concertation et d’un dialogue sincères en vue de créer un environnement favorable à une élection transparente et crédible dans un climat apaisé.

Les organisations féminines ont appelé la population à plus de prudence et de vigilance dans l’utilisation des informations véhiculées sur les réseaux sociaux. Et enfin, elles ont demandé aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures sécuritaires qu’exige la situation afin de faciliter la bonne tenue du scrutin, sur l’ensemble du territoire.

Le 21 février prochain, 7,4 millions de nigériens choisiront le futur remplaçant de Issoufou Mahamadou Président de la République arrivé au terme de ses deux constitutionnels, rappelle-t-on.
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