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Verdict de la Cour internationale de la justice de la Haye sur le différend frontalier entre le Niger et le Burkina Faso : ni vainqueur, ni vaincu
Publié le jeudi 18 avril 2013   |  Autre presse




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Le différend frontalier entre le Niger et le Burkina Faso vieux de 85 ans, vient de connaître ce 16 avril 2013, un dénouement heureux suite à l'arrêt rendu par la cour internationale de la justice de la Haye au Pays Bas qui a consisté à couper la poire en deux. Aussi, la décision rendue, hier par la cour de justice de la Haye satisfait les deux pays.

Ni vainqueur, ni vaincu, pourrait on dire. Tout en examinant les demandes des uns et des autres, la cour a décidé de concéder de part et d'autre des portions de territoire à chaque partie. Ainsi, le Niger a bénéficié de plusieurs portions de terrains dans la partie nord se situant entre les départements de Téra et Say avec plusieurs gros villages appartenant à la partie nigérienne. Pour sa part, le Burkina Faso a bénéficié sur le côté sud de portions de terres revenant à ce pays ami.

Ce verdict hautement apprécié par les deux délégations présentes à la Haye, prouve bien qu'un travail de sensibilisation a été mené pour éviter toute prise de position préjudiciable au bon voisinage existant entre les deux populations. Toutes les parties étaient satisfaites de ce dénouement heureux qui va désormais permettre à nos autorités de mieux gérer à l'avenir les différends frontaliers devenus récurrents dans cette zone où règne parfois une tension entre les populations riveraines. Ici, le sentiment qui se dégage après cet arrêt qui s'impose à tous, est que désormais toutes les difficultés inhérentes à la gestion de cette frontière sont loin derrière nous et qu'enfin le Niger et le Burkina, deux pays frères vont vivre dans la paix et la quiétude sociale prônée par nos deux Chefs d'Etat qui, depuis leur accession à la magistrature suprême de leurs pays n'ont cessé d’œuvrer à la recherche de la cohésion de leur peuple. Un réel motif de satisfaction réaffirmé par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et Porte-parole du gouvernement, M. Marou Amadou, chef de la délégation de la partie nigérienne. Le ministre a beaucoup insisté sur le respect de cette décision de la Cour internationale de la justice qui, a-t-il estimé, « créera des meilleures conditions d'existence pacifiques entre nos deux peuples qui n'aspirent qu'à vivre en paix et en parfaite harmonie ». Aussi le ministre de la justice a-t-il salué le travail de l'équipe technique qui a conduit les travaux tout au long de ce processus. (Nous y reviendrons)

Abdoulaye Tiemogo

(Ambassade du Niger à Bruxelles)

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