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Niger : Arrestation de l’ancien Chef d’état-major des armées Moumouni Boureima

Publié le vendredi 26 fevrier 2021  |  lévènementniger.com
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© Autre presse par DR
L’ex général Moumouni Boureima dit « Tchanga », ancien chef d’état-major des Forces Armées Nigériennes (FAN).
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Dans la soirée du 24 février 2021, des gendarmes ont interpellé l’ancien Chef d’état-major des armées du Niger, Moumouni Boureima, à son domicile. Cette arrestation intervient dans un contexte de tension politique née de la contestation, dans plusieurs villes du Niger, des résultats du second tour de la présidentielle qui donne Mohamed Bazoum gagnant.

Depuis que Moumouni Boureima est aux mains des gendarmes, les autorités nigériennes n’ont fait aucune déclaration officielle sur les raisons de son interpellation. La sortie médiatique du procureur de la République suite aux actes de vandalisme observés dans la capitale Niamey a passé le sujet sous silence. Mais selon certaines sources, Moumouni Boureima serait accusé d’être à l’origine de « troubles » qui ont émaillé l’annonce des résultats du second tour de la présidentielle.

Ancien chef d’état-major des armées et ancien ancien ambassadeur du Niger en Égypte, Moumouni Boureima a été aperçu aux côtés de Hama Amadou, principal soutien du candidat de opposition Mahamane Ousmane, lors des campagnes pour la présidentielle. Lors d’un meeting en novembre 2020, il avait pris la parole pour critiquer vertement le régime Issoufou, le candidat du parti au pouvoir, Mohamed Bazoum, ainsi que les institutions en charge de l’organisation des élections.

« M. le Président, vous avez dit que vous allez partir en laissant un Niger en paix. Mais, M. le Président de la République, pour que le Niger soit en paix, il faut qu’il y ait des élections apaisées. Pour qu’elles soient apaisées, il faut qu’elles soient démocratiques, transparentes et intégrales. Or, quand on prend la chaîne des élections, tout est pourri : le fichier électoral est pourri, la CENI est pourrie, le code électoral est pourri, la Cour constitutionnelle est pourrie. Alors comment voulez-vous organiser des élections libres et transparentes ? », avait-il déclaré.

Notons que dans la journée du mercredi 24 février, plusieurs personnes ont été arrêtées suite aux manifestations de contestation des résultats de la présidentielle qui ont occasionné des actes de vandalisme. Sur la télévision nationale, le Procureur de la République a indiqué les Forces de défense se sont organisées pour rétablir l’ordre public.
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