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La 7ème conférence des présidents des instances africaines de régulation de la communication (CIRCAF) a ouvert ses travaux au Palais des Congrès de Niamey sous la présidence du Premier ministre nigérien M. Brigi Rafini.
Publié le mercredi 11 decembre 2013   |  Agence Nigerienne de Presse




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Placée sous le thème « Etat des lieux des processus de la transition numérique en Afrique : rôle et défis pour les instances de régulation des médias », cette rencontre de trois jours, fera tous les contours de cette transition vers le numérique.

Dans le discours d’ouverture qu’il a prononcé, le Premier ministre a rappelé que la régulation des médias, pratique anglo-saxonne débuta en 1934 aux Etats-Unis d’Amérique, avec la création de la Fédéral Communication Fondation et quinze ans plus tard, le Royaume Uni créa la deuxième instance de régulation des médias dans le monde.

En Afrique, dira-t-il, le phénomène de régulation date du début des années 90 avec le vent de la démocratie qui a soufflé sur la presque totalité des Etats, et qui a vu la création de plusieurs organes de presse.circaf photo.jpg

Brigi Rafini dira que pour gérer ce flux de médias et créer des conditions saines de libre concurrence entre les différents médias, nombre de nos états ont jugé nécessaire et utile de mettre en place de nouvelles institutions pour la gestion de ces médias et de la communication.

« Au Niger, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) fut créé le 03 novembre 1991 par l’acte n°11 de la Conférence Nationale Souveraine »a-t-il rappelé.

Le Premier ministre a annoncé à l’endroit de toutes les instances des pays membres de la CIRCAF que l’Etat du Niger mettra tout en œuvre pour les soutenir dans cette importante mission qui vise l’amélioration de la pratique de la régulation.

‘’ Le Niger compte 12 chaines de télévisions dont deux publiques, 52 radios privées, 33 radios communautaires et 80 titres. Il a également dépénalisé les délits commis par voie de presse, de ce fait, aucun journaliste n’est depuis la promulgation de cette loi, emprisonné et ne le sera pas dans l’exercice de son métier » a-t-il averti, avant d’ajouter que c’est pour respecter cet engagement que le président de la République, Issoufou Mahamadou a signé en 2011, la Déclaration de la Montagne de la Table.

Brigi Rafini a aussi souligné que cette transition vers le numérique aura des impacts sur le plan juridique, social et politique, et va bouleverser la chaine de valeur actuelle avec la séparation des activités de production des contenus et celle du transport et de diffusion des programmes.

Ceci va engendrer, selon le chef du gouvernement, l’apparition de nouveaux acteurs dans le paysage médiatique, et c’est pourquoi, pour ne pas rester en marge de cette évolution inéluctable, le Niger a élaboré une stratégie nationale de transition vers le numérique.

Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Abdourahamane Ousmane, a pour sa part, indiqué que les assises de Niamey enregistrent la participation de 18 instances africaines de régulation de la communication et de trois institutions. Il s’agit de l’Union africaine des télécommunications,de la Commission des Etats membres de l’Afrique centrale de la communication.

Plusieurs opérateurs des télévisions numériques terrestres prennent aussi part à cette 7ème conférence. Au total, ce sont 93 participants issus de 24 pays qui se sont donné rendez-vous au Niger pour cette 7ème Conférence » a-t-il dit.

Le président du CSC a adressé ses remerciements aux plus hautes autorités du Niger, pour leurs soutiens multiformes qui ont permis au Ministère de la Communication d’organiser dans de bonnes conditions, cette rencontre.

AT/AMC/DMM/ANP Déc 2013

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