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«Les rues de Niamey vont très bientôt bouger car, nous sommes déterminés à relever le défi que Massaoudou Hassoumi nous a lancé»
Publié le vendredi 13 decembre 2013   |  actuniger


M.
© Autre presse par DR
M. Soumana Sanda, ministre de la Santé Publique


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Dans cette interview exclusive, Soumana Sanda, Président de la coordination ARDR de Niamey annonce l'organisation dans les jours à venir de la première journée d'action pour la préservation des acquis démocratiques (JAPAD).


Le COURRIER : Monsieur le coordonateur, l'actualité politique est marquée ces derniers jours par le message Radio du Ministre de l'intérieur interdisant à l'opposition meeting et marches, que pense l'ARDR Niamey de cette situation?
Monsieur Soumana Sanda : Nous pensons que c'est une preuve supplémentaire de la volonté du pouvoir actuel d'instaurer une dictature dans notre pays, mais rassurez-vous cette entreprise ne saura
prospérer. Les rues de Niamey vont très bientôt bouger car nous sommes déterminés à relever le défi que Massaoudou Hassoumi nous a lancé.


Le COURRIER : Qu'est ce qui explique cette attitude conciliante de l'opposition?
Monsieur Soumana Sanda : Ce qu'il faut retenir, c'est que le semblant de quiétude que le régime a,il le doit à la sagesse de nos leaders qui chaque fois trouvent les moyens de freiner l'ardeur de la
base. A présent que la coupe est pleine, nous avons décidé de prendre nos responsabilités au risque de les mettre devant le fait accompli.
Le COURRIER : Que comptez vous faire alors?
Monsieur Soumana Sanda : Sous l'empire des articles 9 et 32 de la constitution et de l'article 24 alinéa 4 de la charte des partis politique nous agirons. Nous organiserons des meetings et marcherons sur toutes les artères de la Capitale Niamey.


Le COURRIER : Ne craignez-vous pas la répression des forces de l'ordre?
Monsieur Soumana Sanda : Comme tout citoyen, les forces de l'ordre sont soumises à l'autorité de
la loi. Dès lors que nous nous estimons en légitime défense, les vagues humaines qui déferlerons dans les rues de Niamey sauront au cas échéant avoir raison de toutes les tonnes de gaz lacrymogène achetées à cet effet.


Quand le pouvoir lui-même se complaît dans la violation constante des lois et règlements qui régis-
sent le fonctionnement d'un pays, les populations ont le droit de se défendre. C'est ce que nous ferons. En tout état de cause. nul n'est tenu d'obéir à un ordre manifestement illégal.
Le COURRIER : Quel est l'état de la situation de la démocratie selon vous?
Monsieur Soumana Sanda : Tout ce qui se passe au Niger, est irrespectueux de la respectable mémoire de Feu Adamou Moumouni Djerrnakoye, mais, ce n'est qu'un combat de plus que les forces démocratiques gagneront incha Allah.


Nous réfutons toute forme de privation des libertés dans notre pays et c'est pourquoi nous nous bat-
trons jusqu'à la dernière énergie et au péril de la vie pour que la démocratie continue à être une réa-
lité dans notre pays. Nous commencerons d'abord par organiser la 1ère Journée d'Actions pour la
Préservation des Acquis Démocratiques (JAPAD).
Interview réalisée parAlpha

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