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NIGELEC, SPEN, NIGER TELECOMS, la troïka à laquelle l’Etat consacre 632 milliards de dette publique

Publié le lundi 7 juin 2021  |  Niamey et les 2 jours
La
© Autre presse par dr
La Société Nigérienne d`Electricité (NIGELEC)
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Avec un total qui culmine à 632,5 milliards FCFA à fin décembre 2020, la Nigérienne d’électricité (Nigelec), la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN) et la Société Nigérienne des Télécommunications (Niger Télécoms) sont les 3 principaux bénéficiaires des dettes publiques. C’est ce qu’indique le Rapport analytique sur la dette publique au titre de l’année 2020, publié par la Direction de la dette publique du ministère des Finances.
A elles seules, ces trois entreprises se voient confier environ 39 % de la dette publique du Niger, évaluée à un peu plus de 1 800 milliards FCFA sur la période. Cette dette contractée par l’État auprès des guichets concessionnels des partenaires au développement avait vocation à soutenir la mise en œuvre des politiques publiques dans les secteurs respectifs que couvrent ces sociétés.

Néanmoins, a fait observer la Cour des comptes dans son Rapport Général Public au titre de l’année 2020 publié en avril dernier, la gestion de ces ressources par les entités bénéficiaires, n’est pas toujours exempte de reproches.

En ce qui concerne la Nigelec, le contrôleur des livres de comptes publics a « constaté des dépenses sans lien avec l’objet social » du fournisseur d’électricité qui détient un monopole sur le marché. Il s’agit plus précisément de « l’octroi de plusieurs types de prêts au personnel (moyen de locomotion, logement, construction, terrain) sans lien avec l’objet social de la Nigelec », indique le rapport, entre autres.

Chez Niger Télécoms, la Cour des comptes a constaté « l’absence de procédure formelle de recrutement du personnel de la Sonitel et de Sahel Com au cours des exercices de 2013 à 2016 ; le recrutement sans diplôme requis, d’enfants et épouses d’agents au cours de la même période et le recrutement sans base légale de chauffeur et d’une assistante pour le compte de la Présidente du Conseil d’Administration », souligne le rapport qui a par ailleurs relevé « l’absence d’approbation de la tutelle pour l’octroi d’une rémunération nette de 5 515 000 francs CFA au Directeur Général ».
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