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Rencontre du Médiateur de la République sur le dialogue communautaire et la sécurité dans le Zarmaganda : Pour une paix restaurée et une coexistence pacifique

Publié le lundi 21 juin 2021  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Le Médiateurs de la République, Me Ali Sirfi Maiga,
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Le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maiga, s’est rendu mercredi dernier à Ouallam où il a animé une rencontre sur le dialogue communautaire et la sécurité dans la zone du Zarmaganda. Le préfet du département de Ouallam, le Maire de la commune urbaine, les chefs traditionnels du département, ainsi que de nombreux invités ont pris part à cette rencontre.

En ouvrant cette rencontre, le Médiateur de la République a indiqué que toute liberté est au bout d’une lutte tenace, concertée et objective. Il a ajouté que la liberté se vit et s’apprécie en communauté, et qu’aucune vie en commun ne peut prospérer, ni même penser exister sans désir véritable d’être ensemble, dans un cadre cohérent et au moyen d’un dialogue franc, constructif et sans cesse entretenu. « La paix que nous recherchons pour notre pays est à ce prix. Population de Djermaganda, ce qui caractérise votre région, c’est la parfaite cohabitation bien connue entre deux grandes communautés, sédentaires et nomades, agriculteurs et éleveurs, que leurs modes de vie et leurs intérêts particuliers différencient et pourraient même opposer, mais qui, depuis la nuit des temps, ont su entretenir des liens sociaux fraternels qui ont toujours suscité l’admiration » a dit Me Ali Sirfi Maiga. Ces derniers temps, a souligné le Médiateur, malheureusement, des évènements très graves, des drames affligeants saisissants, inconnus des habitudes des nigériens sont venus perturber gravement la sécurité chez les populations de la zone de Djermaganda au point de compromettre profondément la paix sociale et la cohésion entre les groupes. « Le prix payé est lourd, très lourd même et n’autorise pas le silence. Il faut le dire pour le déplorer avec force et explorer les pistes, des solutions justes qu’il faut, dans les profondeurs de nos valeurs culturelles et la sincérité des consciences, notre conscience d’êtres humains, refusant le mal et l’injustice, notre conscience de Nigériens, pacifiques et soucieux du respect de l’autre, du respect dû à l’homme, et à ses droits, tous ses droits, notre conscience d’Africains, unis autour des mêmes idéaux de paix, de convivialité et de recherche permanente de dialogue et de paix » a-t-il indiqué. Il a souligné que les plus hautes autorités du pays sont en train de tout mettre en œuvre, en symbiose avec les amis du Niger, pour que la quiétude et la fraternité soient rapidement restaurées. « Mais aucune paix n’est possible, ni aucune cohésion envisageable, quels que soient les moyens déployés, sans undésir sincère et ardent de vie commune, sans haine, ni rancune, sans stigmatisation, ni dialogue franc, le tout sans autres considérations que l’appartenance à un même groupe, uni et résolu, condamnés par l’histoire et la géographie à demeurer ensemble, dans le respect mutuel et l’harmonie des passions » a dit le Médiateur de la République. Il a ajouté qu’il reconnait aux populations du Djermaganda ces qualités et qu’il attend d’eux qu’ils les remontent pour que renaisse l’espoir d’une paix restaurée et d’une existence digne. « C’est ce que j’attends de vous, chers frères et sœurs de Djermaganda, pour que le reste du monde puisse vous aider à relever la tête, pour que vous puissiez dire demain à la postérité toute la capacité que vous aviez eue à dire non aux démons du mal et de la division, aux heures les plus sombres de votre existence » a conclu Me Ali Sirfi Maiga.

Oumarou Moussa(onep)
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