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Marchandises en transit par rail : la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Niger interconnectent leur système de gestion

Publié le mardi 29 juin 2021  |  agenceecofin.com
Le
© Autre presse par dr
Le train du Niger
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Les mutations régulières observées dans le commerce mondial obligent plusieurs pays à harmoniser les procédures aux postes-frontière pour lever les obstacles aux échanges. La Côte d'Ivoire, le Niger et le Burkina Faso mènent également une politique dans ce sens.

La Côte d'Ivoire, le Niger et le Burkina Faso ont mis en place un cadre juridique pour coordonner la mise en œuvre d’un projet dénommé Système interconnecté de gestion des marchandises en transit (SIGMAT) par le rail. Celui-ci vise à alléger les procédures douanières pour les marchandises en transit acheminées par voie ferrée. Les directeurs généraux des administrations douanières des pays susévoqués étaient à Abidjan le mardi 22 juin pour la signature des documents y relatifs.

Le projet, déjà en cours d’implémentation entre ces 3 pays pour les marchandises transportées via la route, a pour objectifs essentiels de faciliter les échanges, de sécuriser les procédures de transit et de lutter contre la fraude douanière.

Cette initiative, qui contribue au renforcement de l’intégration régionale, a bénéficié du soutien financier et technique de la Banque mondiale, l'Union européenne, la coopération allemande, la coopération néerlandaise, l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Les Etats parties à l’accord envisagent, à terme, de parvenir à une interconnexion de leurs systèmes informatiques douaniers afin de mieux gérer les spécificités liées aux pratiques et dispositions douanières en vigueur chez chacun.

« Nous nourrissons l'espoir que, très bientôt, les trains ne stationneront plus aux frontières pour des contrôles douaniers. L'amélioration de la productivité du chemin de fer constitue un des atouts majeurs du développement des zones qu'il traverse et aussi un maillon fort de la lutte contre la vie chère », a déclaré le représentant du directeur général de SITARAIL, l’exploitant des chemins de fer ivoiro-burkinabè.

L’initiative pourrait être élargie aux autres Etats membres de l’UEMOA et de la CEDEAO en vue d’une meilleure intégration sous-régionale.


Henoc Dossa (stagiaire)
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