Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

International

Niger : La Banque mondiale prévoit une croissance soutenue à compter de 2021 (rapport)

Publié le lundi 19 juillet 2021  |  Niamey et les 2 jours
La
© Abidjan.net par Atapointe
La Banque Mondiale et des chefs d’Etat rendent hommage à Donald Kaberuka, le president de la Banque Africaine de Développement (BAD)
Vendredi 17 avril 2015. Washington. En marge des assemblées du primtemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) , une cérémonie d’hommage à Donald Kaberuka, le président de la Banque Africaine de Developpement (BAD) en fin de mandat a été organisée. Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement y ont pris part.
Comment


Sauf cas de force majeure, la croissance économique du Niger qui avait chuté à 1,2% en 2020, devrait atteindre 5,5 % en 2021 et passer à 10 % en 2023. C’est ce qu’indique un récent rapport de la Banque mondiale sur le Niger qui analyse l’impact de la crise sanitaire sur l’économie du pays et établit des prévisions.

Ainsi, cette croissance devrait être tirée par la réouverture de la frontière avec le Nigéria et un accroissement des investissements directs étrangers (IDE), entre autres. « L’agriculture bénéficierait de la réouverture de la frontière avec le Nigeria, l’industrie, de la reprise de la demande mondiale de produits pétroliers, tandis que l’activité des services devrait augmenter avec l’assouplissement progressif des restrictions liées à la pandémie. Du côté de la demande, l’investissement privé croîtra régulièrement », indique le rapport.

« La croissance augmentera progressivement, pour atteindre 10 % en 2023, à mesure que les effets de la pandémie se dissiperont aux niveaux local et national ; et grâce à la mise en service du pipeline Niger-Bénin », poursuit l’étude qui indique en outre que cette croissance aura des effets positifs sur la réduction de la pauvreté dès 2021. « Avec l’économie se développant à un rythme accéléré, le taux de pauvreté devrait baisser à 41 % ».

La Banque mondiale met toutefois en garde contre une certaine forme de complaisance avec la mise en service du pipeline Niger-Bénin. « L’essor du secteur des ressources naturelles pourrait ne pas suffire à relancer l’économie et accroître les revenus du gouvernement. Au contraire, une exacerbation de la surdépendance économique du Niger vis-à-vis des exportations de matières premières représenterait une source supplémentaire de risques qui entraverait la croissance », concluent les experts de l’institution de Bretton Woods, signe que l’économie nigérienne a tout intérêt à se diversifier.
Commentaires