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Editorial : tolérance zéro contre la corruption
Publié le lundi 23 decembre 2013   |  Le Sahel


Conseil
© Autre presse par Presidence
Conseil de l`entente: réunion des chefs d`Etat et de gouvernement à Niamey.photo : le président nigérien Issouffou Mahamadou.
Mardi 17 Décembre 2013, à Niamey (Niger). Tenue de la 2 ème session ordinaire de Conférence au sommet des Chefs d`Etat et de Gouvernement du Conseil de l`Entente.


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La lutte contre la corruption commence à faire des victimes et pas des moindres, dans notre pays. En effet, lors du dernier Conseil des ministres, le gouvernement, sur instruction expresse du Président de la République, a sévi sans faiblesse en mettant fin aux fonctions d’un haut cadre, dont on connait pourtant les liens assez forts avec la majorité au pouvoir. A partir de là, le ton est assez clair : nul ne pourra plus compter sur la couverture de l’appartenance à un parti politique ou des accointances avec le pouvoir pour commettre impunément un quelconque délit de corruption. Comme quoi, cette décision rime fort bien avec le proverbe haoussa selon lequel ’’il faut frapper le cadavre pour faire peur aux vivants’’.

Du reste, depuis son investiture à la Magistrature suprême, le Président de la République l’a maintes fois dit et répété : la lutte contre la corruption sera menée et intensifiée avec détermination. Il l’a dit dans son discours d’investiture : «La corruption, les passe-droits, les trafics d’influence, les détournements des deniers publics, notamment les fausses factures et les surfacturations ainsi que toutes les autres dérives seront combattus». Il l’a écrit noir sur blanc dans son Programme de Renaissance pour le Niger: «Ici, la bonne gouvernance vise à mettre les institutions à l’abri de la corruption et du népotisme sous toutes leurs formes (corruption par l’argent, par des nominations ou des promotions partisanes ou non méritées, etc.) ».


Idem, pour le message à la Nation à l’occasion de l’An II de son Investiture, lorsque le Chef de l’Etat annonçait avec rigueur son engagement pour l’atteinte ’’de l’objectif « impunité zéro » de la lutte contre la corruption, de la restauration du monopole fiscal de l’Etat, de l’efficacité de la dépense». Par cette même occasion, SE. Issoufou Mahamadou a clairement encouragé « la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), l’Inspection Générale d’Etat, les contrôleurs financiers des Ministères, les Inspections des services, notamment l’inspection générale des services judiciaires, le CENTIF, à redoubler d’efforts afin que soit réalisé l’objectif de moralisation de la vie publique ».


Et, tout récemment encore, cette même fermeté a été réaffirmée lors du Message à la Nation du 18 décembre dernier où le Président de la République s’exprimait en ces mots : «Mon engagement à combattre ce fléau qui hypothèque les efforts de développement de notre pays reste ferme. La lutte contre la corruption et l’impunité sera intensifiée avec détermination. Tous les organes de contrôle ont été instruits pour engager une lutte sans merci contre tous ceux qui se rendent coupables de corruption ou d’infractions assimilées. Les investigations en cours seront menées à terme et les décisions appropriées seront prises pour chacun des dossiers ».


Qu’est-ce à dire, sinon qu’après cette mesure énergique qui vient de faire ’’tomber une tête’’ dans une de nos institutions en charge de la gestion de nos finances publiques, l’heure est grave pour les amateurs du gain facile, prompts à monnayer leurs services moyennant espèces sonnantes et trébuchantes.


Persuadé du fait que de telles pratiques vont à l’encontre de l’intérêt du Niger et de son peuple, le Président Issoufou Mahamadou a déclenché la procédure de ’’tolérance zéro’’ contre tous les faits et actes liés à la corruption. C’est dire que désormais, l’épée de Damoclès est dégainée et elle reste suspendue au-dessus de la tête de tout esprit malin mû par la tentation d’accumuler de la fortune sur le dos de l’Etat et des contribuables nigériens. Le message est clair, les indélicatesses sur fond de boulimie financière ne passeront plus ! A bon entendeur....

Mahamadou Adamou

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