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Parlement de la CEDEAO : Les députés édifiés sur le potentiel, les défis et les actions en cours dans le secteur de l’énergie

Publié le mercredi 11 aout 2021  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Agence Nigerienne de Presse par DR
Parlement de la CEDEAO : Les députés édifiés sur le potentiel, les défis et les actions en cours dans le secteur de l’énergie
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Abidjan - Les parlementaires de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été édifiés, ce mardi 10 août 2021, à travers un exposé fait par Monsieur Bayaornibè Dabiré, sur le potentiel, les défis et les actions en cours dans le secteur de l’énergie au sein de la communauté.

Cet exposé, qui s’est articulé autour des questions du potentiel énergétique et les défis à relever, les stratégies et l’organisation de la CEDEAO pour faire face aux défis et les actions réalisées ou en cours de réalisation, vise à renseigner les députés communautaires sur ce que fait la CEDEAO en vue de faciliter l’accès à l’électricité en Afrique de l’Ouest.

Abordant donc la thématique du potentiel énergétique dans l’espace de la CEDEAO, Monsieur Bayaornibè Dabiré a relevé que la biomasse compte pour 80% du bilan énergétique de la région qui dispose aussi de 17 milliards de tonnes de réserves prouvées de pétrole, 5200 milliards de m3 de réserves de gaz naturel et de 25.000Mw de potentiel hydraulique.

Il a également indiqué qu’en Afrique de l’Ouest, l’énergie peut provenir du soleil car elle fait partie des régions les plus ensoleillées de la zone, avec 5 à 6 kwh par mètre carré et par jour, du vent qui a une vitesse de 5 à 7m par seconde et aussi de l’uranium dont le Niger et le Mali disposent, à seuls, des réserves de l’ordre de 425.000 tonnes et , enfin de charbon dont 6,61 millions de tonnes de réserves existent encore au Niger.

Cependant, a-t-il expliqué, malgré ce potentiel énergétique en Afrique de l’Ouest, beaucoup de défis restent à être relevés. Il s’agit de la faiblesse de la gouvernance et des capacités de planification et de mise en œuvre, une capacité de production énergétique limitée, des échanges régionaux d’énergie très faibles, des coûts élevés des services d’électricité, un haut niveau de pertes techniques et commerciales.

Il a soutenu également qu’en 2019, le taux d’accès à l’électricité varie selon les pays. C’est ainsi qu’on observe qu’il est, par exemple, de 14% au Niger, 50% au Mali, 23% au Burkina Faso, 78% en Côte d’Ivoire, le pays le plus couvert de la sous-région.

La zone CEDEAO, selon Bayaornibè Dabiré, ne dispose en tout que de 24.690 MW pour une population estimée à 350 millions d’habitants.

C’est pourquoi les stratégies développées par la CEDEAO reposent essentiellement sur le traité révisé de 1993 qui assure la coordination et l’harmonisation des politiques et programmes des Etats membres dans le domaine de l’énergie.

A ce jour, les actions réalisées par la CEDEAO dans le domaine de l’énergie se résument à l’élaboration de documents de politique en la matière, la mise en œuvre de 75 projets régionaux pour la période 2019 à 2033 pour un coût estimé à plus de 36 milliards de dollars US et composés de 28 projets dans le domaine de transport et 47 projets dans celui de production de l’énergie.

Cet exposé a été suivi de débats forts enrichissants entre parlementaires de la CEDEAO, histoire de mieux saisir les contours de cette problématique de l’énergie dans l’espace communautaire.

AS
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