Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

La Première Dame, Hadjia Aïssata Issoufou, préside le lancement du projet d’accompagnement des femmes enceintes pour la PTME, au CSI Madina de Niamey : Sensibiliser et impliquer tous les acteurs pour une meilleure prise en charge de la PTME
Publié le vendredi 27 decembre 2013   |  Le Sahel


Hadjia
© Autre presse par dr
Hadjia Aïssata Issoufou Première Dame du Niger


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La Première Dame, Hadjia Aïssata Issoufou, présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure, a procédé mardi dernier au Centre de Santé Intégré Madina, au lancement du projet d'accompagnement des femmes enceintes pour la Prévention de la Transmission de la Mère-Enfant du VIH au niveau des Centres de Santé Intégré de la Communauté Urbaine de Niamey. La cérémonie a enregistré la présence du ministre de la Santé Publique M. Mano Aghali, des membres du gouvernement, du gouverneur de la région de Niamey et de plusieurs invités.
A travers ce projet, la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou réaffirme son engagement à lutter efficacement contre le VIH dans notre pays, et aux côtés des autres Premières Dames d'Afrique autour de l'Organisation des Premières Dames d'Afrique contre le Sida (OPDAS ou OAFLA). Ce projet a pour ambition l'appui à l'amélioration de la consultation prénatale et le suivi du nourrisson dans 22 CSI de Niamey. Dans le discours qu'elle a prononcé à cette occasion, la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou a indiqué que l'OPDAS a développé un plan stratégique qui se focalise principalement sur la lutte contre le VIH chez la femme et les enfants, notamment la prévention de la transmission du virus de la mère à l'enfant, la PTME.
''C'est dans ce cadre que nous avons pu mobiliser des ressources financières pour, d'une part, mener des sensibilisations auprès des leaders communautaires et religieux, et d'autre part, appuyer les services de santé pour une meilleure prise en charge des femmes qui viennent pour le suivi de leurs grossesses et de leurs nourrissons'', a-t-elle précisé. Elle a aussi souligné que le projet d'accompagnement des femmes enceintes et de suivi des nourrissons au niveau de 22 sites PTME de Niamey sera réalisé par tous les acteurs concernés par la question du VIH. C'est consciente du rôle d'un bon continuum de soins des femmes enceintes, qu'elle a accepté de porter ce projet afin de permettre l'identification des grossesses à risque pour un bon suivi. En outre, la Première Dame a indiqué qu'une femme enceinte séropositive bien suivie peut, 18 mois après un accouchement, avoir un enfant sain et sauvé du virus. ''Cette opportunité est donc à saisir si nous voulons avoir une génération d'enfants sains et sans VIH'', a-t-elle déclaré. En d'autres termes, elle a exprimé son engagement à contribuer à l'atteinte des objectifs que le Niger s'est fixés pour l'horizon 2015.

Il faut rappeler que la Première Dame a informé l'assistance que la Fondation GURI-Vie Meilleure a constaté certains problèmes au niveau du CSI et de la Maternité Madina. Elle a donc voulu apporter sa modeste contribution dans la résolution de ces problèmes. C'est ainsi qu'elle a aidé à améliorer les conditions de travail du personnel, celles de nos sœurs qui font appel aux services de ces établissements, et a également offert des produits et consommables médicaux composés de blouses à usage unique, de kits urinaires, de gants d'examen, de métronidazol, de compresses non stériles, de vaseline, etc. D'ores et déjà, la Première Dame,à travers la Fondation Guri Vie Meilleure, a réfectionné les bancs d'attente pour les patients ainsi que la salle d'attente du CSI Madina. Elle a également mis à la disposition de ce centre de santé 18 matelas et des moustiquaires.

Auparavant, le ministre de la Santé Publique, M. Mano Aghali, a souligné que depuis la découverte du premier cas du Sida en 1987, notre pays a enregistré d'énormes avancées dans la lutte contre cette maladie dont le taux de prévalence est de 0,4% en 2013. Selon l'Enquête Démographique et de Santé 2006 au Niger, la situation de l'infection du VIH au niveau de la population féminine , et particulièrement chez les femmes enceintes, reste et demeure préoccupante, a-t-il dit. Il a également révélé qu'en 2012, le rapport de l'Unité Sectorielle contre le SIDA indique que le Niger a enregistré 1056 femmes enceintes séropositives et 1051 enfants nés séropositifs et suivis par les services compétents en la matière. A cet effet, le ministre a notifié que pour la qualité de services de la PMTE du VIH, il faut entre autres résoudre les problèmes liés notamment à la faible implication des hommes dans le combat contre la transmission Mère-Enfant du VIH ; le diagnostic précoce chez l'enfant né de mère séropositive ; l'accès de la femme à la triprophylaxie et la persistance des réactions sociales négatives. M. Mano Aghali a ensuite annoncé que dans le cadre de ce projet, 70 médiatrices communautaires seront mobilisées à travers différents Centres de Santé Intégré de la ville de Niamey, ce qui permettra d'améliorer, d'une façon générale, la demande des services de santé.
Peu après la cérémonie du lancement PMTE, la Première Dame et la délégation qui l'accompagne ont entrepris une visite des locaux du CSI Madina afin de s'enquérir de l'état de fonctionnement dudit centre. Aux termes de cette visite, la présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure, Hadjia Aïssata Issoufou, a expliqué qu'elle a effectué le parcours de la femme enceinte qui vient en consultation, suivant les différents stades de la PTM. Après avoir salué la qualité des prestations fournies par le personnel et la bonne organisation de ce centre, elle a confié que le seul problème constaté se situe au niveau des femmes elles-mêmes, du fait qu'à chaque maillon de la chaine, il faut les forcer afin d'essayer de les sauver, elles et leurs enfants. ''Mon souhait, c'est que les femmes comprennent l'utilité des structures mises à leur disposition, parce que la chaine est maintenant complète'', a déclaré la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou, qui a soutenu que toutes les disponibilités existent au niveau du centre, et que tout ce qui reste à faire, c'est de convaincre les femmes, et leurs maris surtout, à accepter de venir se faire dépister, de suivre le traitement une fois leur état sérologique connu, et après l'accouchement d'amener les enfants aux soins. Car, a-t-elle dit, ''comme l'ont souligné les responsables du CSI Madina, chaque fois qu'une femme a été suivie et son enfant aussi, l'enfant sort indemne de SIDA. En effet, au bout de 18 mois, en faisant le test, on constate qu'il n'est pas atteint du SIDA'', a-t-elle dit.

La Première Dame s'est également réjouie d'avoir visité le foyer de ce centre où les femmes apprennent la couture, la cuisine et souhaiteraient faire d'autres activités génératrices de revenus. ''J'encourage toutes les femmes qui ne travaillent pas, et qui ne savent comment trouver le nécessaire pour subvenir à leurs besoins, de venir dans ce centre afin d'apprendre un métier. Dans tous les CSI, il y a ce genre de centre, mais les gens ignorent leur existence. La ministre en charge de la Population et celui de la Santé ont pris des engagements pour résoudre les problèmes qui se posent au niveau de ce foyer'', a conclu la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou.

Laouali Souleymane

 Commentaires