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Discours de clôture du président du Pnds-Tarayya au 6ème congrès ordinaire du Pnds
Publié le mardi 31 decembre 2013   |  actuniger.com


VIème
© Autre presse par DR
VIème congrès ordinaire du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya)


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Chers camarades, Nous venons, par la grâce de Dieu, de finir les travaux de notre 6eme Congrès ordinaire. Comme à l’accoutumée ce fut un grand moment de mobilisation, de ferveur et de communion. La participation particulièrement massive des camarades venus de l’intérieur du pays est un indicateur infaillible de l’excellent état de santé de notre parti. Les rapports des fédérations qui nous ont été présentés nous l’ont certifié.

Nous avons enregistré la participation de 17 sections de l’extérieur venant de différents pays de l’Afrique de l’ouest et du centre, de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique. Je voudrais remercier ces camarades venus parfois de très loin et dont l’attachement au parti a permis au PNDS-Tarayya d’être depuis toujours le parti le mieux implanté dans notre diaspora.

Notre 6eme Congrès présente la particularité d’avoir été l’occasion du passage de témoin, même indirectement, entre le camarade Issoufou et moi. Vous venez, en effet chers camarades, de me faire l’honneur insigne de me placer à la tête de notre parti. Je vous remercie du fond du cœur pour cette grande marque de confiance que vous me témoignez. Je sais combien vous vous êtes sacrifiés pour ce parti et combien, par conséquent, vous y tenez. En m’en confiant la direction vous mettez entre mes mains ce que vous avez de plus précieux.

Je mesure le défi que cela représente et c’est avec humilité que je l’aborde. Chers camarades, comment pourrais-je ne pas faire preuve d’humilité lorsque je sais la baraka dont a bénéficié le camarade Issoufou à la tête de notre parti. Il a été pour nous un ciment solide qui nous a fédérés, en dépit des rudes épreuves auxquelles nous avons été confrontés, au cours de ces 23 longues années.

Nous sommes passés par moments, vous vous souvenez, à travers des péripéties qui furent âpres pour notre pays et pour notre parti qui a été à l’avant-garde de tous les combats pour la promotion et la défense de la démocratie. Nous avons connu des échecs électoraux particulièrement douloureux, mais malgré cela, nous sommes restés unis et solidaires. Cet attachement viscéral au parti dont vous avez invariablement fait preuve est un attachement à son président. Et dans la mesure où on ne récolte que ce qu’on a semé, Issoufou avait par son comportement toujours mérité que nous lui soyons attachés.

Vous comprenez, par conséquent, que je n’aie eu de cesse de penser à lui depuis que vous m’avez plébiscité, exactement comme vous le faisiez avec lui. Je vous promets de marcher dans ses pas et de lui être fidèle en m’efforçant de me comporter comme il avait l’habitude de se comporter. Je vous remercie également, camarades, pour le vote que vous avez accordé au Comité exécutif national que je vous ai proposé.

J’ai proposé comme vice-Président du CEN le camarade Foumakoye Gado. Au Présidium, de façon générale, j’ai proposé les mêmes camarades, auxquels j’ai associé d’autres qui vous sont bien connus, dont 2 grandes dames pour lesquelles je sais que vous avez beaucoup d’affection. Ce faisant, j’ai le sentiment de rester fidèle à notre parti et aux grandes figures qui l’ont toujours servi dans l’humilité et le désintéressement. Votre plébiscite est là également le témoignage de votre adhésion à cette règle de la continuité ainsi que l’expression d’une certaine salubrité morale. Je vous ai aussi proposé au CEN des camarades qui nous sont arrivés ces dernières années et dont l’apport a été cette valeur ajoutée en vertu de laquelle nous avons grandi pour devenir le grand parti que nous sommes aujourd’hui.

Conformément à la résolution spéciale que nous avons adoptée à cet effet, le comité central du parti sera composé à la fin du mois de janvier prochain. Chers camarades, maintenant que nous avons renouvelé la direction de notre parti, il nous reste l’essentiel, à savoir le travail par lequel nous consoliderons l’assise de notre parti en vue de le rendre apte à faire face aux échéances électorales prochaines. Nos adversaires quant à eux ont déjà donné le ton hier. Rien que le choix de la date de leur manifestation, le jour de l’ouverture de notre congrès, en dit long sur leur manque d’ élégance.

Quant à moi, j’en suis toujours à me demander ce que peut bien être leur calcul. J’y vois une petite mesquinerie irrationnelle très révélatrice du tempérament de ceux qui sont les maîtres de la barque. Il y a là tout sauf la manifestation du sang-froid qu’il va pourtant bien leur falloir pour assumer les exigences de la vie d’opposants qu’ils sont devenus. Car ils doivent se résoudre à l’idée que l’opposition n’est pas un sort auquel seul le PNDS est voué de façon ontologique. Vous avez également dû entendre leurs propos, outranciers comme s’ils devaient dire les choses les plus extrêmes parce qu’ils n’auraient à les dire qu’une seule fois pour que tout finisse, comme par enchantement.

Oui, ils rêvent de la fin de l’opposition pour eux immédiatement parce qu’ils sont faits pour gouverner et le PNDS à l’opposition pour leur servir de caution institutionnelle afin qu’ils soient certains qu’ils sont en régime de démocratie. Vous avez entendu leurs griefs. Le Président Issoufou aurait violé la constitution 60 fois. Il aurait amassé 125 milliards de francs, détournés de je ne sais où en vue d’en faire un butin de guerre. Ils nous accusent de pillage des ressources du pays. L’adage est bien connu, c’est le voleur qui crie au voleur.

Eux qui en 10 ans ont maintenu les travailleurs dans la misère, parce que les ressources publiques étaient pillées à travers les fausses factures et les sur facturations nous accusent de vol nous qui avons augmenté les salaires de façon substantielle. Je voudrais leur dire que c’est avec les ressources qu’ils détournaient que nous avons recruté en 3 ans plus de 25000 jeunes fonctionnaires. Ils nous accusent de vol eux qui n’ont construit que si peu de classes, creusé si peu de puits, fait si peu de routes alors qu’en moins de 3 ans nos résultats sont probants. Ils nous accusent de bâillonner la presse, alors qu’il n’y a pas longtemps ils menaçaient de remettre en cause la loi dépénalisant le délit de presse soutenue par le président Issoufou.

Ils nous accusent de détruire, tout simplement, l’assemblée nationale alors que nous avons mis à la disposition de cette institution des fonds importants qui lui ont permis de construire de grands immeubles qu’ils n’avaient pas construit à l’époque où ils étaient au pouvoir, et dont ils se prévalent sans vergogne se faisant passer pour des bâtisseurs. Ces immeubles qu’ils n’avaient pas construits auraient pu l’être pour peu qu’il n’y ait pas eu les fausses factures.

Croient-ils que nous avons oublié leur dernière prouesse en date, la fameuse fausse facture payée 1,800 milliards juste après l’élection du président Issoufou mais quelques jours avant son investiture. Vous savez, camarades, ils parlent de nous en nous prêtant leur caractère. Je veux leur dire que nous sommes totalement différents. Oui, ils nous accusent d’avoir détruit l’assemblée nationale parce qu’ils n’ont pas pu avoir la majorité des députés sur laquelle ils avaient misé pour renverser le gouvernement. Vous voyez, combien leur jugement peut être fantaisiste.

Mais je veux leur dire que tout ce qui est excessif est dérisoire. Ils seront, en effet, ridicules tant qu’ils ne se prendront pas au sérieux et qu’ils n’auront pas compris que la politique, c’est plus sérieux que ce spectacle. Ils promettent de nous chasser du pouvoir comme disent-ils les tunisiens et les égyptiens avaient chassé leurs dictateurs en 2011.

Nous leur souhaitons bien du plaisir. Mais de tout cela, camarades, le nouveau CEN s’en occupera. Permettez-moi pour finir de remercier nos invités, et vous souhaiter bon retour dans vos foyers respectifs. Ainsi je déclare clos les assises du 6ème congrès du PNDS -Tarayya.

Vive la MRN

Vive le PNDS

Vive le Niger.

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