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Le Niger, maillon-clé de la lutte française contre le terrorisme dans le Sahel
Publié le jeudi 2 janvier 2014   |  LeMonde.fr




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Le drone, livré le 27 décembre 2013, vient tout juste d’être assemblé dans le hangar. A l’extérieur, une grande caisse blanche recèle un deuxième appareil. Ce mercredi 1er janvier, sur l’aéroport de Niamey, l’armée de l’air française peut exposer pour la première fois son nouvel appareil espion, un MQ-9 Reaper américain. Ce drone armable, pour l’heure réservé à la surveillance, sera opérationnel le 15 janvier.

Autour de lui, Paris installe dans la capitale du Niger un « maillon-clé » de son dispositif antiterroriste dans la bande sahélienne. « Ici, nous nous implantons désormais dans la durée », a dévoilé le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, en visite dans plusieurs Etats de la région. La plateforme aéronautique française du Niger est appelée à se développer de façon significative dans les prochains mois. Une pièce importante de la « régionalisation » de l’action militaire que Paris espère promouvoir au Sahel.

Le Niger du président Mahamadou Issoufou a déjà accueilli, au cours de l’année 2013, un détachement américain de deux Reaper qui demeurent consacrés, eux aussi, à la surveillance dans le cadre de la lutte antiterroriste. Hangars américain et français se jouxtent sur la plateforme de Niamey. Dans cette région, les deux armées travaillent de concert.

ACHAT CRITIQUÉ EN FRANCE

L’acquisition des drones de moyenne altitude décidée dans l’urgence début 2013 après des années d’atermoiements, est saluée par les opérationnels comme un pas décisif. Il s’agit de moyens très performants, capables de voler vite (260 km/h), longtemps (plus de 24 heures), en rapportant en temps réel des images d’une grande précision – un homme portant un fusil est visible depuis 8 000 m d’altitude à 15 km de distance. Le constructeur, General Electric, a dépêché une équipe de 18 « contractors » pour le soutien technique aux Français.
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