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Retro 2013/De la liberté de la presse : les journalistes interpellés sur leur devoir de responsabilité
Publié le mardi 7 janvier 2014   |  Le Sahel




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Le fait est tellement rare sous les Tropiques, qu'il mérite d'être signalé : un pays, le Niger en l'occurrence, recule dans le classement de Reporters Sans Frontières (RSF), non pas du fait des pouvoirs publics mais bien à cause du comportement peu responsable de certains animateurs des médias.


Depuis la signature de l'ordonnance de juin 2010 qui dit qu'en matière de délit de presse, la détention préventive est interdite, certains confrères s'en sont donnés à cœur joie, allant jusqu'à mettre en péril, non seulement les avantages obtenus grâce à ladite ordonnance, mais également les principes de la Déclaration de la Montagne de la Table, dont le Président Issoufou Mahamadou est le premier Chef d'Etat signataire en Afrique.

L'un des premiers dans la classe politique nigérienne, le président de l'Assemblée Nationale, SEM Hama Amadou tirait déjà la sonnette d'alarme en octobre 2013 en dénonçant le comportement d'une certaine presse insouciante, selon lui, de la préservation de la paix et de la quiétude sociale «sous prétexte d'une liberté de la liberté de la presse sans retenue». Il faut dire que des confrères ont tellement forcé la note que certains se sont retrouvés en prison, tandis que d'autres se voyaient interdits de publication.

Cependant, tout n'a pas été sombre en 2013 dans le paysage médiatique nigérien. A tout seigneur tout honneur, on notera tout d'abord le passage du CSC d'une institution de transition à un statut constitutionnel avec tout ce que cela implique comme responsabilité pour les animateurs de l'institution. En effet, tout au long de l'année, des voix dans l'opinion, se sont élevées pour dénoncer le ''sourd-mutisme'' du régulateur des médias.

Et quid de la section nigérienne de l'Association des professionnelles africaines de la communication (APAC) qui, en partenariat avec l'entité des Nations Unies pour l'autonomisation des femmes et l'égalité des sexes, a réussi le tour de force de faire signer au Premier ministre Brigi Rafini en mais 2013, la Charte pour l'amélioration de l'image de la femme par les médias ?


Et que dire des différentes rencontres organisées par les structures associatives œuvrant dans le domaine des médias, en vue de mieux nous armer dans l'exercice de ce métier délicat ? Et puis, peut-on passer sous silence cette heureuse initiative de notre confrère Salim Salim Zanguina du groupe RTT que fut l'initiateur de la nuit de la liberté de la presse (Nuilipresse). On se souvient que cette nuit a réuni du beau monde au Palais des Congrès avec au premier chef, le Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini, la Première Dame, Dr Malika Issoufou, ou encore le ministre en charge de la Communication, M. Yahouza Sadissou Madobi, lui-même un confrère aguerri. Ce dernier a d'ailleurs annoncé que l'initiative était tellement ingénieuse que son département ministériel envisage de l'institutionnaliser.
Cependant, un bémol qui risque d'annihiler tous ces efforts : adoptée depuis 2012, la Convention collective qui doit sécuriser et rendre plus indépendants les professionnels des médias n'a pas pu être mise en œuvre en 2013. Peut-être sera-ce pour 2014, monsieur le ministre Sadissou ?

A. Tchiroma

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