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Rétrospective 2013/Education : d’importants investissements et un bond qualitatif à tous les niveaux
Publié le jeudi 9 janvier 2014   |  Le Sahel




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En 2013, les autorités nigériennes ont poursuivi les efforts entrepris en faveur du système éducatif, depuis leur arrivée au pouvoir. Ces efforts ont concerné tous les différents secteurs de l'éducation.
L'année scolaire 2012-2013 s'est globalement bien achevée avec la tenue des examens du CFEPD, CEP franco-arabe et du CFEEN au niveau de l'enseignement primaire. Et, pour l'année académique 2013-2014, qui a démarré en octobre, l'Etat avec l'appui de ses partenaires, a pris les dispositions nécessaires en vue de la réussite l'année scolaire et de l'amélioration de la qualité de l'enseignement. Selon les informations fournies par le ministère de l'Enseignement Primaire, de l'Alphabétisation, de la Promotion des langues Nationales et de l'Education civique, l'Etat et ses partenaires ont mis à la disposition des élèves et de leurs enseignants 3.964.059 manuels composés de livres de mathématiques, de lectures, de grammaires et d'études du milieu et de 88.000 guides du maître.
Secteur de l'Enseignement Primaire


A cela, il faut ajouter l'acquisition des fournitures individuelles et des matériels collectifs pour les classes composés de 12.710.458 cahiers ; 18.774.036 unités de diverses fournitures individuelles et 5.917.835 unités de matériels collectifs, le tout pour un montant de 2 milliards 600 millions de francs CFA. Aussi, le ministère réceptionnera très bientôt des fournitures d'un montant de 6.649.156.697 FCFA. En terme de matériels logistiques, il a été mis à la disposition des services centraux et déconcentrés du ministère 59 véhicules 4 x 4, 10 véhicules berlines, 90 motos cross et 100 ordinateurs et leurs accessoires. Aussi, le gouvernement a mis un accent particulier, ces trois dernières années sur l'amélioration de la qualité de l'éducation à travers son programme de formation et de recrutement du personnel enseignant.
Par rapport au personnel, le ministère de l'Enseignement Primaire a recruté, ces trois dernière années 18.000 enseignants contractuels dont 15.000 pour les besoins de l'expansion du système du cycle de base 1 et 3.000 pour le cycle de base 2. Ces enseignants contractuels sont progressivement intégrés à la fonction publique, comme c'est le cas déjà pour 5.800 d'entre eux. Dans le même temps la formation des enseignants se poursuit. En ce qui concerne la formation initiale, de 2011 à 2013, il a été formé au niveau des Ecoles Normales d'Instituteurs (ENI), 11.092 enseignants notamment des instituteurs et instituteurs adjoints. La formation des professeurs de CEG à l'Ecole normale supérieure (ENS) a repris également, avec 550 enseignants formés sur les trois ans. Quant aux contractuels, ce sont de 18.000 enseignants qui ont reçu une formation de 45 jours et plus de 52.000 enseignants ont été formés dans les centres de cellules d'animation pédagogiques (CAPED).


Sur le plan des infrastructures, les efforts s'intensifient pour faire face aux besoins qui portent surtout sur la construction des classes en matériaux définis. A ce sujet les chiffres fournis par le ministère de l'Enseignement Primaire de l'Alphabétisation, de la Promotion des langues Nationales et de l'Education civique font ressortir sur les trois dernières années la réalisation de 8672 classes en matériaux définitifs pour une prévision de 7.500 classes conformément à l'engagement pris par le Président de la République SEM Issoufou Mahamadou. Dans les détails la situation se présente comme suit : 4.079 classes construites et réceptionnées, et 4.593 en cours de construction. Les collectivités, les ONG, les sociétés et les différents partenaires au développement ont également appuyé l'Etat dans ses efforts pour l'amélioration du système éducatif nigériens avec la réalisation de 698 classes. Toutes ces infrastructures qui remplacent des milliers de classes paillottes sont équipées en tables bancs.

Dans le secteur des enseignements secondaires
Des avancées ont été enregistrées dans le cadre de la réalisation du programme de la renaissance dans le secteur des enseignements secondaires relativement à la mise en œuvre des actions visant l'amélioration de la qualité, l'accès à l'éducation, avec une attention particulière à la question de l'équité. Ainsi, à propos du taux de transition CM2-6ème, les sources des ministères des enseignements secondaires indiquent que pour un objectif visant à atteindre un taux de 63% en 2015, on relève que ce taux qui était de 55% a été porté à 65,1% en 2010, puis à 74,8% en 2011. Pour le taux brut de scolarisation, il était de 18% en 2009, 24,2% en 2012 et 27,3% en 2013, alors que l'objectif du programme est d'atteindre un taux de 21% en 2015.
Pour le cas précis du taux brut de scolarisation des filles, on notait un taux de 12,9% en 2009, 19% en 2012 et 21,3% en 2013, tandis que l'objectif du programme 2015 vise le taux de 19%. En ce qui concerne l'indicateur portant sur la proportion des effectifs des CEG ruraux, il était de 35% en 2009, 44% en 2012 et 50% en 2013, sachant que l'objectif pour le programme 2015 est de 50%. Quant au taux de réussite au BEPC, il était de 41,5% en 2009, 48,19% en 2012 et 46,80% en 2013, l'objectif pour 2015 étant d'atteindre le taux de 70%. Pour le cycle moyen, le taux de réussite au Bac est par exemple de 35,21% en 2013, pour un objectif de 60% en 2015. Ces indicateurs d'accès et de qualité attestent clairement les performances réalisées dans le secteur des Enseignements secondaires.

Dans le secteur de l'enseignement supérieur
L'engagement des autorités est à la mesure de leur ambition pour le secteur de l'enseignement supérieur. «Le développement de l'enseignement supérieur est au cœur de la bataille de développement économique et social que le gouvernement entend mener pour hisser le Niger parmi les pays prospères et émergeants de la planète », soulignait récemment le ministre l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation M Asmane Abdou. Ainsi, en 2013, cet engagement des autorités s'est traduit, selon le ministre Asmane Abdou, par des investissement de plusieurs milliards de francs CFA, dans l'enseignement supérieur, la recherche, et l'innovation par la réalisation d'infrastructures et équipements, à travers l'implantation d'un important programme de constructions de salles de cours, d'amphithéâtres, de laboratoires, de bibliothèques, de dortoirs, de restaurants universitaires, de blocs administratifs, de salles spécialisées sur l'ensemble de nos établissements publics du supérieur.


Dans ce sens, d'importants programmes de construction et de réhabilitation des infrastructures sont engagés dans toutes les quatre universités publiques que compte le Niger, qui sont à Niamey, Maradi, Tahoua et Zinder. Entre autres il y a eu au niveau de l'Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM), la construction et l'équipement de 9 blocs administratifs, d'une salle multimédia équipée de 120 ordinateurs, l'équipement d'une salle de cours (R+1) à la Faculté des Lettres. Quatre salles dont deux de 150 places et deux de 70 places sont en construction. Et, à l'Université de Zinder, six salles de 50 places et huit autres de 150 places chacune, et des blocs sanitaires sont en chantier. A l'Université de Maradi, deux salles de 100 places, quatre de 80 places et 4 autres de 60 places, en construction, vont s'ajouter aux laboratoires, deux salles informatiques, une bibliothèque et des blocs administratifs. L'université de Tahoua bénéficiera de la construction des hangars, des cuisines extérieures, l'extension du Centre régional des œuvres universitaires.
A l'UAM, la plus ancienne et grande université du pays, l'Etat, a entrepris la construction de 3 amphithéâtres de 1000 places chacun, et deux cités universitaires de 400 places au total. Ainsi, des travaux de réhabilitation d'infrastructures ont été réalisés ou sont en cours à l'UAM et dans toutes les autres universités pour permettre aux étudiants d'avoir des conditions idoines de vie et d'étude. Ce qui donne une grande capacité d'accueil d'étudiants, et un meilleur cadre de vie et de travail pour la communauté universitaire. Du coup, le nombre d'étudiants dans les universités croit sans cesse, passant de 22. 958 en 2010-2011 à 27. 047 en 2011-2012 et à 32. 211 en 2013. Ce qui permettra d'atteindre la prévision du gouvernement visant un objectif de 50.000 étudiants en 2015.


Dans la même démarche, des enseignants et du personnel administratif ont été recrutés, des ateliers et séminaires de formation ont été organisés pour renforcer les capacités des différents acteurs universitaires. Pour la bourse il y a 13.153 étudiants boursiers inscrits au cours de l'année académique 2012-2013, pour une enveloppe de 7.832.401.889 FCFA, et 10.322 étudiants bénéficiaires de l'aide sociale pour un montant de 1.548.300.000 FCFA. Ce qui contribue ainsi à mettre les étudiants dans de bonnes conditions de vie et d'étude et d'assurer la bonne marche des universités.

Dans le secteur l'enseignement professionnel
Au niveau l'enseignement professionnel, un autre maillon de la chaine du système éducatif nigérien, beaucoup à été fait ces deux dernières années a relevé le ministre des Enseignements professionnels et Techniques, M Chaibou Dan Inna. En effet, rappelle t-il, d'importants investissements ont été réalisés ces dernières années dans les différents axes stratégiques du développement de l'Enseignement et de la Formation Professionnelle et Technique (EFPT). Ainsi, le bilan 2013 fait ressortir dans le domaine de l'amélioration des capacités d'accueil des établissements, la création d'établissements; la construction et l'équipement des centres, des lycées, et des directions régionales de formation professionnelle.


Dans le domaine de l'amélioration de la qualité de l'EFPT, on peut noter l'ouverture de 5 nouvelles inspections pédagogiques, portant ainsi le nombre à 8 dont une pour chaque région ; l'élaboration de documents de cadrage et du plan de formation 2013 du personnel du Ministère ; l'inscription de plusieurs agents à des séminaires d'études et de formation à l'extérieur ; la formation de 24 conseillers pédagogique de l'EFPT, à Niamey selon le format UNESCO-CEDEAO ; la formation des cadres de la Direction de l'Enseignement et de la Formation Professionnels et Techniques ; la formation pédagogique à l'attention de 472 formateurs, de 40 formateurs des Centres de Formation en Développement Communautaire (CFDC) en agro-sylvo-pastoralisme et mécanique rurale, etc.


Dans le domaine des infrastructures, il faut noter la création de 58 nouveaux Centres de Formation en Développement Communautaire (CFDC) en 2013 portant le nombre à 137 en 2013, totalisant 3318 apprenants dont 1583 filles et 1735 garçons (22 CFDC en 2011). Ces CFDC sont répartis sur l'ensemble du pays. Il faut aussi noter la création en 2011-2012, des lycées professionnels de Tahoua et Zinder ; d'un Centre de Formation Professionnelle et Technique(CFPT) à Zinder pour doter chaque région d'un CFPT en 2013; la création d'un lycée agricole privé Magha Issaka (LAMI) à Niamey ; la construction de 24 classes et de 4 blocs administratifs au niveau des 4 lycées professionnels d'Agadez, de Tahoua, de Zinder et de Téra sur financement du budget national ; la construction des directions régionales d'Agadez et de Dosso pour environ 60 millions sur le budget national ; la construction des CFDC de Tchirozérine et de Bilma ; l'équipement des lycées de Doutchi, Téra, Agadez, Diffa, Zinder et Tahoua pour 80 millions sur le BN ;

l'acquisition de gros équipement d'atelier (plus de 210 millions de FCFA), de petit matériel et outillage (environ 50 millions de FCFA) ; la dotation des établissements en matière d'œuvre (plus de 87,7 millions de FCFA) ; l'achat de manuels scolaires (74 millions FCFA), de fournitures scolaires (63,2 millions de FCFA), etc. L'Etat a par ailleurs recruté plus de 600 agents à la Fonction Publique, dont 520 cadres et 80 auxiliaires; 80 autres agents dont 20 formateurs auxiliaires sont en cours de recrutement.

Souley Moutari

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