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Niger : les deux mines d’Areva toujours à l’arrêt pour «maintenance»
Publié le samedi 11 janvier 2014   |  RFI


La
© Autre presse par DR
La mine de Somaïr, exploitée par le groupe Areva


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La production des mines de la Somaïr et de la Cominak est toujours arrêtée à Arlit, au nord du Niger, et elle le sera au moins jusqu'à mi-janvier. Areva justifie cet arrêt par une opération régulière de maintenance sans aucun lien avec les négociations en cours à Niamey, qui piétinent. Ces discussions visent à élaborer de nouvelles conventions entre Areva et l'Etat nigérien après l'arrivée à échéance, le 31 janvier dernier, des anciens accords. Sur place, les syndicats des travailleurs dénoncent des pressions d'Areva.

Le bras de fer se poursuit entre Areva et l'Etat du Niger et aucune information ne filtre sur les discussions en cours qui se déroulent à huis clos. Depuis plusieurs jours, Niamey cherche à convaincre Areva de se soumettre à la loi de 2006 qui fixe une fiscalité plus avantageuse pour le Niger - et qui n'était pas imposée au groupe français jusque-là car les précédents accords, élaborés en 2001, étaient entrés en vigueur le 1er janvier 2004.

Dans ce contexte tendu, la production des mines a été arrêtée, officiellement pour maintenance. « Une opération régulière jusqu’à la mi-janvier, voire plus », dit-on au siège d’Areva à Paris, et qui n’aurait aucun lien avec les négociations. Mais les travailleurs voient dans cette maintenance, qui dure depuis le 18 décembre pour la mine de Cominak, une pression du groupe nucléaire.

Salifou Chipkaou, secrétaire-général-adjoint de la Synamin, le syndicat des mines, assure qu'Areva a bel et bien choisi d'arrêter la production pour d'autres raisons. La position officielle du groupe nucléaire, explique-t-il, est contredite par les propos du directeur d'exploitation d'une des mines, la Cominak. Le 31 janvier, ce dernier aurait appelé les représentants du personnel pour leur dire qu'il y avait un vide juridique à compter de cette date puisque les conventions étaient arrivées à échéance, et qu'ils ne pouvaient donc plus continuer à travailler dans ces conditions-là.
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