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Poursuite des travaux de la session du CESOC : Les conseillers de la république édifiés sur l’actionnariat populaire au Niger

Publié le mercredi 27 octobre 2021  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Poursuite des travaux de la session du CESOC : Les conseillers de la république édifiés sur l’actionnariat populaire au Niger
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La deuxième session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) se poursuit au Centre International de conférence Mahatma Gandhi. Lors de la 2ème journée, les conseillers de la République ont été entretenus à travers plusieurs panels sur le thème : ‘‘l’actionnariat populaire au Niger : Quelles opportunités pour le financement du secteur privé ?’’. Ce sont, MM Adoh Kossi Amemounve, Djibrilla Beidari Touré et Djibo Ibrahima, respectivement Directeur général de la Bourse des Valeurs Mobilières d’Abidjan (BVRM-Côte d’Ivoire), de la Société de Gestion d’Intermédiation Financière (SGI) et de Sinergie-Niger qui ont animé les différents panels.

Dans sa présentation, M. Adoh Kossi Amemounve a notamment parlé de la BRVM d’Abidjan, de sa mission, de sa vocation mais aussi des opportunités d’affaires et d’investissement qu’elle offre aux

populations de l’espace communautaire de la CEDEAO. Il est également revenu sur l’émission de l’emprunt obligataire réalisée par le Niger. « C’est la bourse commune aux huit (8) pays qui a pour vocation de favoriser la mobilisation des ressources à long terme pour un meilleur financement des économies de notre Union. La bourse met donc en relation les épargnants et les Etats ou les entreprises pour que les épargnants qui sont en excédant de ressources puissent donner ces ressources-là aux Etats ou aux entreprises pour pouvoir investir et créer de la richesse dans une économie », a-t-il indiqué. Selon M. Amemounve, à la BRVM, l’actionnariat populaire est un instrument de la démocratie économique et financière. « C’est un instrument important de développement économique et nous devons déployer nos meilleurs efforts pour que cet actionnariat populaire se développe », a-t-il ajouté. Le DG de la BRVM a indiqué que l’une des missions du conseil c’est aussi de travailler à ce que l’économique rejaillisse sur le social et que cela contribue au bien-être des populations. « L’actionnariat populaire va dans ce sens-là. Etant donné que le CESOC est une représentation assez large de tous les acteurs économiques du pays, une telle idée portée par ce conseil pourrait être mieux partagée et déboucher sur des propositions au gouvernement ou à l’Assemblée nationale, s’il y a des textes ou des lois à prendre. Je crois que le CESOC est mieux indiqué pour porter ce genre d’idée et nous allons travailler avec le conseil pour vulgariser l’idée et travailler techniquement pour préparer les éventuels actes qui peuvent encadrer cet actionnariat et sensibiliser les autorités pour qu’elles puissent nous accompagner », a-t-il souligné. « La bourse est un formidable instrument de démocratie financière et économique. La bourse permet aux populations d’être parties prenantes à la gestion de leurs entreprises, des actifs de leurs économies. Je pense que dans cette phase de développement que le Niger a amorcée, accompagner les actions du gouvernement, de la possibilité a été donnée aux populations à travers l’actionnariat populaire d’avoir d’autres sources de revenu en dehors de leurs activités traditionnelles », a déclaré l’intervenant. Cela va forcément augmenter, selon lui, les revenus et permettre de consommer davantage pour pouvoir effectivement booster le développement économique au Niger. « C’est pour ce complément de revenu qu’apporte l’actionnariat populaire aux Nigériens que nous souhaitons le développer au Niger. Je voudrais sensibiliser et encourager les populations nigériennes à s’intéresser à la bourse, à s’intéresser à l’achat d’actions sur le marché financier », a dit le D.G de la BRVM.

Quant au responsable de la SGI, M. Djibrilla Beidari Touré, il a noté que les SGI dont la SGI Niger sont les intermédiaires agréés pour aider les candidats à avoir des actions dans les entreprises cotées en bourses. « Les SGI vont les accompagner, conseiller et agir pour leur compte et leur mettre en place un portefeuille de titres en vue de leur permettre de générer des revenus complémentaires », a-t-il précisé.

M. Djibo Ibrahima, de la Synergie-Niger, a lui rappelé que sa structure est une société de capital-investissement qui apporte financement de long terme et accompagnement en gestion aux PME/PMI du Niger. Notre mission est d’apporter des services financiers de toute nature aux :

entreprises, gouvernements, collectivités, institutionnels financiers et aux particuliers. Nous vous offrons nos solutions dans le financement d’entreprises, le courtage et la conservation de titres ainsi que le conseil et l’ingénierie financière. Selon M. Ibrahima, Synergie-Niger finance des entreprises avec des instruments variés en fonction de leur taille et maturité (prises de participation minoritaires en fonds propres ou quasi fonds propres, financements d’amorçage, prêts…). « Elle apporte un accompagnement stratégique et managérial, en amont de l’investissement (analyse approfondie de l’entreprise, permettant de développer une stratégie adéquate) et tout au long de la période d’investissement. Elle s’implique activement dans la mise en œuvre de la stratégie en participant à la gouvernance de l’entreprise et met en place des outils de gestions développés avec l’entrepreneur », a-t-il précisé.

Les travaux de cette 2ème journée de la session ordinaire ont pris fin avec la signature d’un protocole d’accord entre le CESOC et la BRVM.

Mahamadou Diallo(onep)
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