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Niger : grève de 72 heures des scolaires pour de meilleures conditions d’études
Publié le jeudi 16 janvier 2014   |  Xinhua


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© Autre presse par DR
Remise de bus à l`Université Abdou Moumouni de Niamey


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Les étudiants de l'université Abdou Moumouni du Niger ainsi que les lycéens et collégiens de Niamey, capitale du Niger, ont entamé mercredi une grève de 72 heures pour exiger du gouvernement l'amélioration de leurs conditions d'études, a constaté un correspondant de l'agence Xinhua à Niamey.

Mercredi matin, les activités académiques ont été suspendues aussi bien à l'université que dans l'ensemble des établissements publics et privés de Niamey.

Pour les manifestants, trois mois après la rentrée scolaire 2013-2014 au niveau des cycles primaires et secondaires, nombreuses sont les écoles où cette reprise n'est toujours pas effective pour manque d'infrastructures, tables-bancs et insuffisance d'enseignants.

Les manifestants ont en outre dénoncé la situation des étudiants à l'université Abdou Moumouni de Niamey qui, après plus de trois ans de la mise en exécution du système "LMD" (Licence, Master, Doctorat) au Niger à l'instar des autres Etats de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), ne sont toujours pas situés sur leur sort.

"Les masters trainent à s'ouvrir dans la plupart des facultés, faute d'enseignants", estime le secrétaire général de l'Union des scolaires du Niger, M. Annass Djibrilla.

Ils s'opposent également à l'exclusion de plusieurs de leurs camarades à l'institut universitaire de Tahoua (centre) pour insurrection.

Mardi, en prélude à ce débrayage, plusieurs centaines de scolaires ont violemment manifesté à travers les rues de Zinder (est) et se sont pris au bureau du commissariat de police, saccageant des véhicules de la police et des particuliers, selon le porte-parole de la police nationale, M. Adili Toro, dans un point de presse. Une vingtaine de manifestants ont été interpelés.

Les autorités en charge de l'école nigérienne ont déploré les commentaires tendancieux qui selon elles, s'échinent à nier les efforts du gouvernement et, à vouloir jeter de l'huile sur le feu. Elles ont demandé aux politiciens de "cesser de compromettre l'avenir des enfants", ce d'autant plus qu'en 10 ans, il n'y a pas eu autant de réalisations que ces deux dernières années dans le secteur éducatif.

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