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Niger: les chauffeurs de taxi bloquent Niamey pour obtenir une baisse du prix de l’essence
Publié le vendredi 17 janvier 2014   |  AFP


Niger:
© Autre presse par DR
Niger: les chauffeurs de taxi bloquent Niamey pour obtenir une baisse du prix de l`essence


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NIAMEY - Les chauffeurs de taxi nigériens ont entamé jeudi à Niamey une grève de deux jours, bloquant la capitale nigérienne, pour réclamer la baisse du prix de l'essence, que le Niger produit depuis 2011, a constaté l'AFP.

"Nous voulons consommer notre essence moins cher. Aussi, nous souhaitons que le prix du litre d'essence soit ramené à 400 FCFA (env 0,61 euro) au lieu de 540 (0,82) actuellement", a affirmé Gamatié Mamadou, le secrétaire général du Syncotaxi (Syndicat national des conducteurs de taxis).

Le pétrole est depuis novembre 2011 raffiné au Niger, à la raffinerie de Zinder (sud) située à un millier de kilomètres de Niamey.

Un mois après le début de cette mise en exploitation, le gouvernement avait fait chuter les prix du litre d'essence de 679 (1,04 euro) à 579 FCFA (0,88) et celui du gasoil de 670 (1,02) à 570 FCFA (0,87).

Mais ces prix, déjà jugés trop élevés, avaient provoqué en 2012 de vives protestations et de violentes manifestations, qui avaient contraint les autorités à consentir à de nouvelles baisses. Ainsi, depuis janvier 2013, le litre d'essence et celui de gasoil sont servis à la pompe à respectivement 540 et 538 FCFA, soit environ 0,82 euro.

Dans un entretien à la télévision il y a une semaine, le ministre du Pétrole, Foumakoye Gado, a écarté toute autre baisse des prix "avant 2016".

"Il faut espérer cette réduction à l'horizon 2016, lorsque le Niger va commencer à exporter son pétrole, ce qui lui rapportera plus de revenus", a expliqué le ministre.

A partir de 2016, un oléoduc devrait relier les champs pétroliers nigériens à un pipeline déjà existant entre le Tchad et le Cameroun, selon les autorités.

Niamey, faute d'un réseau développé de transports en commun, était paralysée jeudi par la grève des chauffeurs de taxi.

Outre la baisse du prix de l'essence, les grévistes exigent "la fin des tracasseries policières", la destruction des dos d'ânes sur les routes qui endommagent leurs véhicules et l'aménagement d'aires de stationnement pour les taxis.

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