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Journée Internationale de Lutte contre la Corruption édition 2021 : L’ANLC estime que ‘‘la lutte contre la corruption est une nécessité vitale, c’est un combat de vie ou de mort’’

Publié le mercredi 15 decembre 2021  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Journée Internationale de Lutte contre la Corruption édition 2021 : L’ANLC estime que ‘‘la lutte contre la corruption est une nécessité vitale, c’est un combat de vie ou de mort’’
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Dans le cadre de la célébration, cette année, de la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption, l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption, section de Transparency International (ANLC-TI), a rendu publique, le jeudi 9 décembre dernier, une déclaration. Le thème choisi, cette année, par l’ONU pour cette célébration est ‘‘votre droit, votre rôle : Dites non à la corruption’’. Dans cette déclaration, le président de l’ANLC-TI M. Maman Wada, a rappelé, en partie, le contenu de la Convention des Nations Unies contre la Corruption avant de dénoncer ensuite les conséquences néfastes de cette pratique et de souligner la nécessité de combattre ce fléau, qui impacte le monde entier et qui n’épargne aucun secteur d’activité.

Pour rappel, c’est le 31 Octobre 2003 que l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté la Convention des Nations contre la Corruption et le 9 décembre 2003, la convention est ouverte à la signature et fermée le 9 décembre 2005. C’est pourquoi le 9 décembre, consacré Journée internationale de lutte contre la corruption. «Le Niger a ratifié la Convention des Nations Unies contre la Corruption en juillet 2008», a rappelé M. Wada. La Convention contient toute une série de normes, de mesures et de règles que tous les pays peuvent appliquer pour renforcer le régime juridique et règlementaire de lutte contre la corruption. Elle prévoit l’adoption de mesures préventives et la criminalisation des formes de corruption les plus répandues dans le secteur public et le secteur privé. Et elle marque un tournant décisif en ce qu’elle exige des Etats qu’ils restituent les fruits de la corruption au pays spolié. Pour le Président de l’ANLC-TI, la corruption est un phénomène très dangereux, qui annihile tous les efforts de construction de l’Etat de droit, de la démocratie et de développement économique et social.

Aucun pays n’est épargné riche ou pauvre, grand et petit. Mais ce sont les pauvres qui paient le plus lourd tribut imposé par la corruption. «En effet des ressources destinées à réaliser des forages, à construire des hôpitaux, des maternités, des routes, des écoles sont détournées par une poignée d’individus bien placés. Des trafics en tous genres échappent au contrôle et ne sont pas du tout combattus efficacement du fait de la corruption des agents chargés de garantir la sécurité des citoyens», a-t-il regretté. La lutte contre la corruption, a poursuivi Maman Wada, est une nécessité vitale, c’est un combat de vie ou de mort. Selon l’intervenant, la Convention des Nations offre d’énormes opportunités pour combattre le phénomène à l’intérieur de chaque Etat et dans le cadre de la coopération Internationale. «Transparency International apporte à travers le secrétariat et ses sections ses contributions très précieuses et au quotidien. La Convention est un instrument stratégique pour les pays pauvres notamment d’Afrique dont les ressources spoliées sont placées dans les paradis fiscaux hors du continent. L’UNCAC facilite le rapatriement des avoirs et leur restitution aux légitimes propriétaires qui sont les populations locales», a-t-il fait remarquer.

Au Niger, indique-t-il, des efforts sont fournis pour la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la Corruption. «C’est dans ce cadre que le Niger s’est prêté à l’évaluation par les pairs. Ayant évalué plusieurs autres pays, il se prépare aussi à connaitre son deuxième cycle d’examen après celui de l’année 2011», annonce-t-il. M. Wada a par la suite cité les efforts consentis par le Niger, au plan législatif et institutionnel, pour mieux combattre la corruption. Il s’agit, entre autres : des différentes réformes du code Pénal et de Procédure Pénale ; de la mise en place des institutions comme la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et des Infractions Assimilées (HALCIA), de l’installation du pôle Judiciaire économique et financier, de la Cellule de Coordination de la Ligne Verte, de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF). «La lutte contre la corruption nous interpelle tous, nous engage tous car nous avons l’obligation de garantir une vie meilleure aux générations futures. Alors, il est temps de nous réveiller et combattre ensemble le phénomène de corruption, qui du reste est endémique chez nous au Niger en dépit des réformes juridiques et institutionnelles et des actions menées», a conclu le président de l’ANLC/TI-Niger.
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