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Atelier de renforcement des capacités des Défenseurs Commis d’Office (DCO), non avocats sur le mécanisme de plainte et de référencement des victimes des violations des droits de l’homme commises par les forces de sécurité intérieure.

Publié le mercredi 15 decembre 2021  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Autre presse par DR
Atelier de renforcement des capacités des Défenseurs Commis d’Office (DCO), non avocats sur le mécanisme de plainte et de référencement des victimes des violations des droits de l’homme commises par les forces de sécurité intérieure.
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La Directrice Générale de l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire (ANAJJ), Mme Rabiou Assétou Traoré, a présidé ce mardi 14 décembre 2021 à Dosso, l’ouverture des travaux de l’ atelier de renforcement des capacités des défenseurs commis d’office non avocats sur le mécanisme de plainte et de référencement des victimes des violations des droits de l’homme commises par les forces de sécurité intérieure.

Cet atelier qui durera trois jours est organisé par l’ANAJJ avec l’appui de la Délégation de l’Union Européenne à travers le Haut-Commissariat des Nation Unies aux Droits de l’Homme.

L’objectif visé à travers la tenue de cet atelier est de lutter contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière organisée, le trafic des êtres humains et la migration irrégulière qui présentent des risques de violations des Droits de l’Homme.

En effet, les violations des Droits de l’Homme sont devenues quasi quotidiennes et ce sont souvent les populations civiles qui paient la plus lourde tribu.

L’on assiste le plus souvent à des violations systématiques des Droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire malgré l’adhésion de notre pays aux conventions et traités de protection et de promotion des droits de l’homme.

Dans son discours d’ouverture, Mme Traoré a d’abord rappelé que « le Niger à l’instar des autres pays du G5 Sahel, est confronté depuis quelques années à des conflits armés créant ainsi une situation de crise sécuritaire qui se caractérise par des centaines de morts et de blessés, des milliers de déplacés et bien d’autres scènes de désolation ».

A ce effet, les autorités ont pris plusieurs mesures d’ordre législatif et institutionnel au nombre desquels l’instauration de l’état d’urgence dans plusieurs régions du pays, afin de lutter contre cette insécurité, a-t-elle déclaré.

Selon la Directrice Générale de l’ANJJ, c’est dans ce sens que, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme en partenariat avec la délégation de l’Union Européenne au Niger a lancé un projet « de renforcement des capacités des forces de sécurité intérieure sur le respect du Droit de l’Homme dans les opérations d’application de la loi ».

Ce projet qui couvre le Niger, la Mauritanie et le Tchad est une initiative qui vise à protéger la population, en particulier les femmes, les enfants et les jeunes contre les risques de graves violations des droits humains, y compris la violence sexuelle lors des opérations des forces de sécurité intérieure.

Après avoir présenté la mission de l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et Judiciaire, Mme Rabiou, Assétou Traoré a indiqué que « sans paix, on ne peut pas parler de développement moins encore de respect des Droits de l’Homme. » C’est pourquoi a-t-elle notifié, aucune violation des droits de l’homme ne doit rester impunie quel que soit l’auteur.

Aussi, a ajouté Mme Rabiou, « le Niger s’est doté à ce titre d’un cadre juridique approprié mais aussi des institutions à même d’apporter une réponse à ces violations et les populations doivent être davantage informées sur ces mécanismes et doivent être encouragés à y faire recours. »

La directrice générale de l’ANAJJ a également, rendu un hommage mérité à tous les acteurs qui concourent à cette mission à savoir les organisations de la société civile et la CNDH à travers l’orientation et la prise en charge des victimes mais aussi à travers les dénonciations des violations constatées.

Elle a enfin souligné que « le combat pour les droits de l’homme qui reste une quête perpétuelle ne doit pas être l’apanage des états seuls, il doit aussi impliquer les organisations non étatiques et toutes les couches sociales de la nation doivent s’appliquer à dépasser les clivages politiques et à faire prévaloir les exigences de l’action sur celle de l’idéologie. »

MA/ADA/ANP 0081 Décembre 2021
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