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Exploitation de l’uranium : le Niger jure de défendre ses intérêts dans les négocations avec Areva
Publié le dimanche 19 janvier 2014   |  Xinhua


La
© AFP par DR
La mine de Somaïr, exploitée par le groupe Areva au Nord Niger


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Le ministre d’Etat nigérien en charge des Mines, Omar Hamidou Tchana, a déclaré samedi à Niamey que le gouvernement nigéiren défendrait "l’intérêt exclusif du peuple nigérien" dans ses négociations sur l’exploitation de l’uranium avec le groupe français Areva.

"Pas question pour nous de compromettre en aucune façon le moindre centime qui revient au peuple nigérien", a-t-il martelé face à la presse.

Le groupe Areva exploite depuis plus de 40 ans, à travers ses filiales la SOMAÏR, la COMINAK et bientôt Imouraren, les gisements d’uranium d’Arlit, dans la région d’Agadez (extrême-nord).

Le contrat qui lie les deux parties depuis plusieurs décennies est arrivé à terme le 31 décembre 2013, le gouvernement nigérien exigea la révision du partenariat pour la conclusion d’un autre, pour les dix prochaines années, qu’il souhaite "meilleur".

De l’avis général des populations nigériennes, ces discussions devant aboutir, depuis le 31 décembre dernier, sur la conclusion d’un nouveau contrat d’exploitation de son uranium, semblent avoir du plomb dans l’aile.

Samedi, dans une conférence de presse, le ministre Omar Hamidou Tchana reconnaît que les négociations démarrées depuis plus d’un mois piétinent. Le point de désaccord est lié principalement à la question d’interprétation de la loi fiscale 2006, sur son aspect fiscal.

Pour lui, les dispositions fiscales qu’Areva veut faire appliquer ont été abrogées par cette loi fiscale 2006, la seule valable aujourd’hui.

Il rassure que les négociations vont se poursuivre jusqu’en fin février 2014, "afin de trouver un terrain d’entente". Par rapport à la suspension par Areva depuis le 1er janvier des activités d’exploitation des deux sociétés, M. Omar Hamidou Tchana a fait savoir que "même en l’absence de convention, les sociétés peuvent continuer l’exploitation, conformément à la réglementation en vigueur", selon un décret pris par le gouvernement nigérien le 27 décembre dernier. "Toute suspension de la production doit se faire au préalable avec une autorisation des autorités de la République, ce qui n’a pas été le cas", a-t-il fustigé.

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