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Niger – Tahoua : 35 kg de cannabis et une somme de 60.000 nairas saisis à Abalak

Publié le jeudi 13 janvier 2022  |  levenementniger.com
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© Autre presse par DR
Lutte contre la drogue : 82,5 kg de cannabis et 4.000 comprimés de tramadol saisis par l’OCTRIS dans la Ville de Niamey
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Selon nos informations, les éléments de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) en poste à Abalak, région de Tahoua, ont saisi le mardi 11 janvier 2022, 36 briques de cannabis pesant environ 35 kg et une somme de 60.000 Nairas (environ 83.000 fcfa), à bord d’un véhicule en partance pour Agadez.

Nos sources rapportent que c’est suite à un contrôle minutieux effectués par éléments de l’OCRTIS au poste de police de la route de Tahoua, sur un véhicule de marque Peugeot d’immatriculation nigériane, à bord duquel se trouve deux passagers, que la drogue a été découverte. « Ladite drogue a été dissimulée dans les 4 portières dudit véhicule ainsi que la somme de 60.000 Naira« .

La même source indique que c’est au moment de la fouille du véhicule que le chauffeur et son passager, sentant certainement la fin de leur trajet, ont pris la fuite. L’alerte a été vite donnée et le chauffeur a été rattrapé par la police. Son complice est activement recherché. Interrogé par les services compétents le présumé trafiquant reconnait avoir chargé la cargaison de drogue depuis le Nigéria et le propriétaire (passager en fuite) lui aurait promis 150.000 nairas pour chaque voyage à destination d’Agadez.

A la lecture de ce qui précède, l’on remarque que les trafiquants continuent d’utiliser des subterfuges, les uns plus inimaginables que les autres, pour tenter d’échapper aux mailles de la police. Au regard des saisies importantes opérées sur cet axe, le poste de contrôle d’Abalak doit être renforcé et appuyé conséquemment. C’est pourquoi, les éléments de l’OCRTIS qui ont fait jusque-là un travail remarquable doivent être encouragés mais aussi mis dans conditions idoines de travail.

Le tout nouveau ministre de l’Intérieur qui a donné sa parole pour que cela soit fait doit d’abord songer, au plutôt, à doter l’OCRTIS d’un bâtiment digne de ce nom. Le lugubre siège dans lequel habite les hommes et les femmes qui traquent chaque jour des dangereux trafiquants, qui ne sont pas des vendeurs de cacahouètes, n’honorent pas le travail inqualifiable au péril de leur vie, qu’ils mènent.
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