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Les Etats de l’UEMOA envisagent de réaliser 800 milliards d’emprunts obligataires
Publié le mardi 21 janvier 2014   |  Agence Ecofin




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Dans leur ensemble, les Etats membre de l’UEMOA envisagent de lever près de 800 milliards de FCFA au cours de cette année 2014, a-t-on appris d’une récente annonce de l’agence Uemoa-titres.

La structure, qui a été créée par la BCEAO avec pour mission coordonner les emprunts de ses 8 Etats membres, a indiqué que 200 milliards sur ce volume seront sollicités sur la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et le reste des 600 sur les marchés financiers internationaux.

Pour ce qui est de l’international, la Côte d’Ivoire, on le sait, a prévu d’y lever 250 milliards de FCA et le Sénégal devrait aussi suivre avec les mêmes volumes plus une centaine de milliards qui seront levés sur le marché obligataire islamique.

Pour 2014, l’endettement non concessionnel global des pays membres de l’UEMOA devrait atteindre les 2979 milliards de FCA, dont 2179 sous la forme de bons et d’obligations assimilable au trésor.

Avec un revirement attendu dans politique monétaire américaine et un regain de la croissance espéré en Europe, une bonne tranche des analystes craignent que le recours aux endettements internationaux soit un nouveau danger pour plusieurs de ces pays ayant récemment accédé au statut de pays pauvres et très endetté (PPTE).

Un autre danger plus insidieux est celui d’un endettement susceptible de compromettre le système financier de ces pays. L’épargne des ménages y étant faible, en général ce sont les banques commerciales, majoritairement des filiales de banques étrangères, qui sont les principaux souscripteurs de titres souverains.

A l’agence Uemoa-titres on minimise les risques. « On est conscient de la situation et on a entendu cette inquiétude. Mais il faut dire que l’endettement des États est aujourd’hui sous contrôle. Les pays ne s’endettent plus de manière désordonnée, ils le font dans un cadre institutionnel bien précis.

Et tous disposent aujourd’hui de plusieurs outils de suivi et d’un plan de gestion de leurs dettes à moyen terme », a déclaré Adrien Diouf (photo) son directeur, dans une interview accordée au magazine français Jeune Afrique.

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