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Les 10 cercles de pouvoir où se trouvent les femmes africaines

Publié le mercredi 9 mars 2022  |  RFI
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© Autre presse par DR
Les 3 Prix Nobel de la Paix 2011: la Yéménite Tawakkol Karman, et les Libériennes Leymah Gbowee et Ellen Johnson Sirleaf
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Souvent présentées comme des victimes ployant sous le poids de la famille, des difficultés économiques et du patriarcat, les femmes d’Afrique n’en présentent pas moins un tout autre visage : celui de battantes qui donnent l’exemple, à la conquête de tous les cercles de pouvoir et d’influence.

1. Le plafond de verre a été brisé en politique avec l’élection d’Ellen Johnson Sirleaf au Liberia en 2005. Depuis, les exemples de femmes présidentes se multiplient : Joyce Banda au Malawi (2012-14), Catherine Samba-Panza en Centrafrique (2014-16), Ameenah Gurib-Fakim à Maurice (2015-18), sans oublier les deux cheffes d’État actuellement en poste, Saleh-Work Zwede depuis 2018 en Éthiopie et Samia Suluhu depuis 2021 en Tanzanie. Aminata « Mimi » Touré, du Sénégal, fait de son côté partie des 15 femmes africaines ayant occupé le poste de Premier ministre, sur un maigre total de… 93 à travers le monde.

2. Les plus puissantes d’Afrique se distinguent aussi à des postes de pouvoir à l’échelle globale. L’ancienne ministre des Finances du Nigeria, Ngozi Okonjo-Iweala, est depuis mars 2021 directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le cœur du réacteur. Depuis 2016, la Sénégalaise Fatma Samba Diouf Samoura mène la danse dans l’univers du ballon rond, en tant que secrétaire générale de la Fédération internationale de football (Fifa). L’ancienne ministre des Affaires étrangères du Rwanda Louise Mushikiwabo, elle, remet de l’ordre dans les affaires de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) depuis 2019.

3. Nombre de diplomates africaines sont actives ou l’ont été dans le système onusien. Parmi elles, le Dr Matshidiso Moeti, médecin du Botswana, première femme à avoir été nommée en 2015 représentante régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, est au front depuis le début de la pandémie Covid-19. Pour ne citer qu’elles, la magistrate algérienne Leila Zerrougui a quitté en 2021 son poste de cheffe de la Monusco, et la Guinéenne Bintou Keïta, ancienne sous-secrétaire générale de l’ONU, a pris le relais. La diplomate rwandaise Valentine Rugwabiza va quant à elle diriger en avril la Minusca, avec des effectifs de 15 800 personnes, en République centrafricaine.

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