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Formation en ligne de 24 journalistes de 08 pays sur les « Techniques d’investigation en lien avec la thématique migratoire »

Publié le lundi 21 mars 2022  |  levenementniger.com
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© Autre presse par DR
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COMMUNIQUE DE PRESSE

Dans le cadre des célébrations du dixième anniversaire du Plan d’Action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, l’UNESCO et la Cellule Norbert Zongo pour le Journalisme d’Investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) organisent les 23 et 24 mars 2022 une formation en ligne en faveur de 24 journalistes issus de 08 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, sur les « Techniques d’investigation journalistique en lien avec la thématique migratoire ». Cette formation fait partie d’une initiative d’appui pour la production et la diffusion de reportages d’investigation sur les migrations dans la sous-région en langues locales.

Dakar, le 21 mars 2022 – L’UNESCO, à travers son Bureau Régional pour Afrique de l’Ouest (Sahel), et la Cellule Norbert Zongo pour le Journalisme d’Investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO), organisent les 23 et 24 mars 2022, un atelier de formation en ligne sur les « Techniques d’investigation journalistique en lien avec la thématique migratoire en Afrique de l’Ouest et du Centre, dans le contexte de la crise de la Covid-19. Ledit atelier se fera au profit de 24 journalistes – hommes et femmes – issus de 8 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée Conakry, Mali, Niger, Nigeria et Sénégal).

L’objectif principal de cette formation est de permettre aux journalistes de la sous-région de renforcer leurs capacités en matière de journalisme d’investigation, de vérification de faits et de traitement de l’information liée aux migrations en Afrique.

En effet, l’Afrique de l’Ouest et du Centre compte près de 150 millions de jeunes, dont une partie importante choisit ou est contrainte, pour diverses raisons (formation, emploi, sécurité, changements climatiques, etc.) de migrer vers d’autres pays de la sous-région et même au-delà. Cependant, il est de plus en plus reconnu que lorsque la migration est le résultat d’un choix, même si celui-ci n’est pas toujours éclairé par des informations fiables, actualisées ou suffisantes. Les candidats potentiels à la migration peuvent être victimes de désinformation, qui impacte parfois lourdement sur leurs parcours migratoires, notamment vers l’Europe.

Ainsi, l’objectif 3 du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (A/CONF.231/3) recommande de « fournir des informations précises à tous les stades de la migration ». De même, selon l’Agenda 2063 de l’Union africaine, le cadre politique de migration pour l’Afrique recommande, entre autres actions stratégiques, de « donner accès aux informations précises sur la migration de main-d’œuvre aux stades précédant le départ et suivant l’arrivée, y compris sur les conditions de travail, les recours et l’accès aux conseils juridiques en cas de violation ».

Depuis la fin de 2018, l’UNESCO met en œuvre dans huit pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée Conakry, Niger, Nigeria, Mali et Sénégal), ainsi qu’en Europe (Italie), le projet « Autonomiser les jeunes en Afrique grâce aux médias et à la communication », avec le soutien de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS), via le « Fondo Africa » du Ministère italien des Affaires étrangères et de la coopération internationale (MAECI). Le projet vise, entre autres, à renforcer les capacités des médias de la sous-région pour permettre aux jeunes d’Afrique de l’Ouest et du Centre de prendre des décisions éclairées sur les questions migratoires grâce à un meilleur accès à une information de qualité.

Parmi les activités mises en œuvre dans le cadre du projet, l’UNESCO a formé et appuyé en 2019 et 2020 des professionnel(le)s des médias pour la production d’enquêtes journalistiques sur les migrations en Afrique de l’Ouest et du Centre, en français et en anglais. A travers cette activité, l’UNESCO a contribué à la mise en œuvre du Plan d’Action des Nations-Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, dont l’année 2022 marque le dixième anniversaire depuis son adoption à l’Assemblée Générale des Nations Unies, qui vise à créer un environnement libre et sûr pour les journalistes et les professionnels des médias, aussi bien en situation de conflit qu’en temps de paix, dans le but de renforcer la paix, la démocratie et le développement à travers le monde.

C’est dans le cadre de ce projet que CENOZO, avec le soutien de l’UNESCO, met en œuvre une initiative d’« Appui à la production de reportages d’investigation en langues locales sur les migrations en Afrique de l’Ouest et du Centre ». A la suite de la formation sur les « Techniques d’investigation journalistique en lien avec la thématique migratoire en Afrique de l’Ouest et du Centre, dans le contexte de la crise de la Covid-19 », la deuxième phase de cette initiative consistera à accompagner les acteurs et actrices de médias impliqués dans le processus pour la production et la diffusion de 24 reportages d’enquête en langues locales sur les migrations en Afrique de l’Ouest et du Centre. A cet effet, les journalistes recevront un appui (financier, éditorial et une assurance légale) pour la réalisation d’histoires documentées et fouillées en rapport avec différents aspects des migrations en Afrique de l’Ouest et du Centre.
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