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Manifestations post-électorales au Niger : 30 personnes toujours en détention, et poursuite du traitement des dossiers (Procureur)

Publié le dimanche 27 mars 2022  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Autre presse par DR
Le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, M. Chaibou Moussa
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Niamey - Le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, M. Chaibou Moussa a animé, dans l’après-midi de ce samedi 26 mars 2022 à son cabinet, un point de presse relatif au traitement judiciaire des dossiers des personnes impliquées dans les manifestations qui ont suivi les électorales générales de 2021 au Niger.

A l’entame de son propos, le procureur de la République a fait remarquer que lors qu’ils ont commencé cette procédure, ils sont des centaines des personnes qui avaient été interpellées et poursuivies et que les chefs d’inculpation étaient notamment incendies volontaires des lieux servant d’habitation; les dégradations volontaires des édifices publiques ; les violences et voies de faites, les coups et blessures volontaires.

M. Chaibou Moussa a indiqué que les juges d’instructions qui ont été saisis de ces dossiers ont réussi à faire libérer beaucoup de personnes.

‘’Rien qu’hier plusieurs personnes ont été libérées par le juge du 5ème cabinet du juge d’instruction. Aujourd’hui, nous sommes à un total de personnes qui reste en détention qui tourne au tour de 30 personnes’’ a annoncé le procureur Chaibou Moussa qui s’est réjoui ‘’des progrès importants qui ont été enregistrés dans le traitement des dossiers’’.

S’agissant des poursuites, le procureur de faire remarquer qu’il y’a des procédures qui ne sont pas très compliquées, et par contre pour les poursuites de nature criminelle, les procédures sont complexes et font souvent appel à des compétences extra-judiciaires’’.

Le procureur a, enfin, réitéré la disponibilité du ministère public à discuter avec les médias d’information des traitements des dossiers judiciaires sous réserve de l’obligation du secret qui doit entourer l’instruction des dossiers et aussi sous réserve également d’un certain nombre de dispositions à prendre pour protéger la dignité des personnes impliquées et qui doivent bénéficier du principe de la présomption d’innocence.

Le point de presse a été animé en présence du secrétaire général du ministère de la justice, M. Ibrahim Jean Etienne.

AIO/AS/ANP mars 2022
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