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Renforcement de la vaccination de routine au Niger : Le gouvernement signe un protocole d’accord avec Gavi et les Fondations Bill & Melinda Gates et Aliko Dangoté

Publié le vendredi 6 mai 2022  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Renforcement de la vaccination de routine au Niger : Le gouvernement signe un protocole d’accord avec Gavi et les Fondations Bill & Melinda Gates et Aliko Dangoté
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier dans l’après-midi, à Niamey, la cérémonie de signature du protocole d’accord pour le renforcement du Programme de la vaccination de routine des enfants de 0 à 23 mois, et des femmes enceintes dans les régions de Diffa, Maradi et Zinder. Ledit protocole d’accord définit le cadre d’un partenariat durable entre GAVI, les Fondations Bill et Melinda Gates, Aliko Dangoté et le Gouvernement du Niger. C’est aussi le symbole d’une vision partagée dans la lutte contre les maladies évitables par la vaccination dans les régions ciblées.

Le programme de renforcement de la vaccination de routine au Niger a pour objectif d’améliorer la prestation des services de vaccination de routine dans les régions de Diffa, Maradi et Zinder, afin d’atteindre une couverture vaccinale de 90 % de la population cible d’ici décembre 2024. Il consiste aussi à freiner la transmission du poliovirus et maintenir le statut de zone exempte de polio. En outre, avec ce programme il est question d’assurer un financement national cohérent et l’achat de vaccins pour garantir un approvisionnement régulier de tous les antigènes du PEV de routine dans tout le pays.

« La vaccination, comme vous le savez, est une intervention qui permet de sauver des vies à très faible coût. C’est pourquoi, le Gouvernement est fortement engagé pour assurer l’offre des services de vaccination à toutes les communautés en faisant en sorte que toutes les cibles, partout où elles se trouvent sur le territoire national, soient touchées avec des vaccins de qualité », explique le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou. A cet égard, il salue l’engagement des partenaires que sont GAVI, I’UNICEF, l’OMS, les Fondations Bill et Melinda Gates et Aliko Dangoté, aux côtés du gouvernement nigérien, à travers leurs appuis multiformes pour la disponibilité des vaccins, le renforcement des capacités de la chaine de froid et l’encadrement des équipes de vaccination.

« Grâce à nos efforts communs, des résultats appréciables ont été obtenus dans le domaine de la vaccination », déclare le Chef du gouvernement. Ces efforts doivent, selon lui, être poursuivis au regard de la résurgence des maladies évitables par la vaccination. « Ils doivent être poursuivis car les risques sur les enfants restent toujours présents. Il nous faut alors poursuivre la mutualisation de nos moyens pour davantage susciter la demande et offrir des vaccins de qualité », estime SE Ouhoumoudou Mahamadou.

Les régions d’intervention, à savoir Diffa, Maradi et Zinder, totalisent, en 2022, une population de plus de 10 millions d’habitants dont près de 450.000 enfants de moins d’un an, parmi lesquels on enregistre un nombre important de non vaccinés, apprend-on. « La proportion d’enfants qui ont reçu la troisième dose du vaccin Pentavalent varie de 66%, 82 % et 84%, respectivement à Diffa, Maradi et Zinder », précise-t-on.

En signant donc le présent protocole d’accord, Gavi, l’Alliance du vaccin, et les Fondations Gates et Dangoté (pour un soutien technique et financier à l’Etat du Niger) et le gouvernement, l’espoir renait pour les enfants et les femmes de pouvoir être protégés contre toutes les maladies évitables par la vaccination qui est une composante essentielle du droit humain à la santé.

« Un enfant à jour dans ses vaccinations est protégé contre la plupart des maladies comme la tuberculose, la poliomyélite, la coqueluche, l’hépatite B, les diarrhées infantiles, etc », rappelle le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou dont le Gouvernement, dans sa Déclaration de Politique Générale, accorde une place de choix à « l’amélioration de l’état de santé de la mère et de l’enfant ».

Ce Protocole d’Accord couvrira la période allant du 5 mai 2022 au 31 décembre 2023. Cette durée peut être modifiée par accord écrit de tous les participants. Et les responsabilités y sont clairement définies. En effet, le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales à travers ses différents démembrements tant au niveau central (Direction des Immunisations, Direction des Ressources financières et du Matériel) qu’opérationnel (Directions Régionales de la Santé Publique, Districts sanitaires) est responsable de la mise en œuvre et du suivi technique du programme et de la gestion financière. Le Ministère de l’intérieur veillera à ce que les Gouverneurs, les Présidents des Conseils Régionaux, les Préfets, les Maires travaillent pour la réussite du programme de vaccination de routine. Il veillera également à ce que les chefs traditionnels et les leaders communautaires s’assurent que les cibles relevant de leur entité soient complètement vaccinées. Ensuite au Ministère des Finances de veiller à ce que les biens et services financés grâce aux dons et nécessaires à la mise en œuvre des activités de ce programme bénéficient des avantages fiscaux et douaniers prévus. Quant aux Fondations, ainsi que leurs partenaires, ils fourniront une assistance technique et financière pour soutenir les principaux domaines de renforcement de la vaccination de routine. Gavi poursuivra l’appui financier et technique au gouvernement du Niger pour l’achat des vaccins, le renforcement du système par l’élaboration des politiques, la planification stratégique, le suivi, la documentation, le rapportage et le renforcement des capacités opérationnelles.

Le protocole d’accord a été signé d’une part (pour le compte du gouvernement du Niger) par le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, le ministre des Finances et le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, et d’autre part par les représentants desdits partenaires, en présence notamment de la représentante résidente de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) et celle du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

Par Ismaël Chékaré(onep)
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