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6ème Sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, à Accra (Ghana) : La situation au niveau de chacun des trois pays sera examinée lors de son prochain Sommet ordinaire du 3 juillet 2022

Publié le lundi 6 juin 2022  |  Le Sahel
Cérémonie
© Présidence de CI par DR
Cérémonie d`ouverture du Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Accra
Cérémonie d`ouverture du Sommet extraordinaire de la CEDEAO en présence du Président de la République, ce samedi 04 juin 2022, à Accra.
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Le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, a pris part, le samedi 04 juin 2022 à Accra (Ghana), aux travaux du 6ème Sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. On y notait également la présence de neuf autres Chefs d’Etat et de représentants d’autres pays, ainsi que les responsables des organisations régionales et continentales.

Selon le communiqué final issu du sommet, la Conférence prend acte des efforts déployés par le Burkina Faso dans le volet sécuritaire, malgré ses nombreux défis, pour récupérer certaines localités, entraînant ainsi le retour d’une partie des Personnes Déplacées Internes (PDI) et la réouverture de certaines écoles. “A cet égard, la Conférence encourage les Autorités de transition à maintenir la dynamique en vue de renforcer davantage la sécurité dans le pays. Sur le plan humanitaire, la Conférence exprime sa vive

préoccupation face à la détérioration de la situation humanitaire par rapport à la situation constatée par la précédente mission de la

CEDEAO dans le pays en avril 2022. Elle appelle la Communauté internationale pour renforcer son soutien humanitaire au Burkina Faso”, souligne le communiqué.

D’autre part, après s’être félicitée de la décision d’autoriser l’ancien Président Kaboré à rentrer chez lui, l’autorité a insisté pour qu’il soit entièrement libre. En revanche, la Conférence réitère sa préoccupation quant à la durée de la période de transition fixée à 36 mois par les autorités burkinabé telle qu’énoncée dans son Communiqué du 25 mars 2022. En conséquence, l’Autorité, tout en réitérant sa ferme condamnation du coup d’Etat du 24 janvier 2022, a décidé de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les instances de la

CEDEAO jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.

S.E.M Mahamadou Issoufou, nommé Médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso

A cet, égard, la Conférence a décidé d’examiner la situation au Burkina Faso lors de son prochain Sommet ordinaire du 3 juillet 2022. En outre, l’Autorité décide de nommer S.E.M Mahamadou Issoufou, ancien Président de la République du Niger, en tant que Médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso, pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes.

Sur la Guinée, la Conférence a exprimé sa vive préoccupation face à la dégradation de la situation sociopolitique. En conséquence, l’Autorité exige la finalisation d’un calendrier de transition acceptable ; prie instamment le gouvernement d’établir un cadre approprié pour dialoguer avec les acteurs politiques et ceux de la société civile afin de baisser les tensions sociopolitiques et assurer une transition pacifique ; recommande la poursuite des discussions sur ces deux points, et confirme la désignation de S.E.M Mohamed Ibn Chambas comme Médiateur de la CEDEAO en Guinée. Aussi, la Conférence a-t-elle décidé d’examiner la situation en Guinée lors de son prochain Sommet ordinaire du 3 juillet 2022.

Sur le Mali, la Conférence a salué les efforts déployés par le Médiateur de la CEDEAO en vue de parvenir à un calendrier acceptable pour assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel, conformément aux protocoles et décisions de la CEDEAO et de l’Union africaine. L’Autorité a ensuite demandé au Médiateur au Mali de poursuivre ses efforts et de finaliser les discussions avec les autorités de Transition.

En conséquence, l’autorité a décidé de maintenir les sanctions prononcées le 9 janvier 2022 ; de poursuivre le dialogue en vue de parvenir à un accord pour assurer une levée progressive des sanctions au fur et à mesure que les critères de la transition sont

atteints; d’appeler les partenaires à accroître leur soutien humanitaire au Mali (…) et d’examiner la situation au Mali lors de son prochain Sommet ordinaire du 3 juillet 2022”, indique le communiqué.

Assane Soumana
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