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Lancement Du Programme Projet “Lahiya Iyali” : Environ 125 Millions De Dollars Pour Améliorer L’accès Des Femmes Et Des Filles À Des Services De Santé Et De Nutrition

Publié le mercredi 8 juin 2022  |  le sahel
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© Autre presse par DR
le Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, hier matin, à Niamey, la cérémonie de lancement du projet “Lahiya Iyali” qui signifie le “bien-être de la famille’’. Un projet de la Banque Mondiale qui vise de manière globale «l’amélioration de l’accès des femmes et des filles au service de la santé et de la nutrition». La cérémonie s’est déroulée en présence de la vice-présidente de la Banque mondiale chargée du développement du capital humain, Mme Mamta Murthi, du ministre du Plan, M. Abdou Rabiou, du ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, M. Illiassou Idi Mainassara, ainsi que de plusieurs invités dont les autorités régionales de Maradi et Zinder.

Pour le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou le lancement de ce projet est la manifestation d’une coopération fructueuse et soutenue entre le Niger et la Banque Mondiale, matérialisée par plusieurs accords de financement dans divers secteurs dont celui de la santé et de la nutrition. En effet, le projet ‘’Lafia Iyali’’ est un projet novateur qui cadre avec les engagements du Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Mohamed Bazoum, contenus dans le Programme de Renaissance Acte III. «Le développement du capital humain constitue l’un des axes majeurs de la Déclaration de Politique Générale du gouvernement, document cadre qui fixe les grandes priorités de l’action gouvernementale pour la période 2021-2026», a souligné le Chef du Gouvernement.

Le Premier ministre a réitéré l’engagement du Gouvernement à poursuivre les actions pour améliorer l’accès et la qualité des services des soins de santé à travers notamment la construction et ou la réhabilitation des infrastructures sanitaires, et l’amélioration de la disponibilité et l’accessibilité aux produits de santé. «Dans ce cadre, nous avons prévu d’améliorer la santé de la reproduction, et l’état de santé de la mère et de l’enfant. Il s’agit de réduire significativement les mortalités maternelle et infantile, de renforcer la prise en charge nutritionnelle et des activités préventives en matière de nutrition. Il ne fait pas de doute que le Niger a réalisé des progrès remarquables, ces dernières années, en matière de réduction de la mortalité infanto-juvénile en mettant un accent sur la prévention et la mortalité maternelle. Cependant nous avons encore du chemin à parcourir pour l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030. C’est pourquoi nous continuerons à mettre un accent particulier sur la lutte contre les maladies évitables qui tuent chaque année de très nombreux nouveau-nés, enfants, adolescents et femmes», a déclaré le Chef du Gouvernement.
Le Premier ministre a ainsi annoncé d’importantes actions que le Gouvernement va conduire en vue de relever le niveau de la couverture sanitaire et les résultats en matière de santé en particulier pour les femmes, les filles, les nouveau-nés, les enfants et adolescents. Il s’agit, a-t-il expliqué, de travailler à sensibiliser les cibles sur la santé maternelle, les bienfaits du planning familial, les conséquences fâcheuses des mutilations génitales féminines, les mariages précoces avec leurs lots de grossesses précoces, de fistules obstétricales, des décès en couches, entre autres.

«Cette stratégie va de paire avec l’éducation des filles, l’amélioration de la santé reproductive et de la santé maternelle et infantile à travers une communication régulière sur les différentes offres de services de santé. J’encourage la synergie entre le gouvernement, les chefs traditionnels et les leaders religieux pour mettre fin aux pratiques néfastes qui ont un impact négatif sur la santé des populations notamment les filles. En particulier, nous devons continuer à mener des actions fortes contre les mariages précoces, le faible taux de scolarisation et lutter pour le maintien de la jeune fille le plus longtemps à l’école. Ce sont là autant de facteurs qui plombent l’autonomisation des femmes et des filles, et qui contribuent à détériorer la santé des femmes et des adolescentes», a expliqué le Chef du gouvernement.

M. Ouhoumoudou Mahamadou a aussi indiqué que le Niger dispose de plusieurs politiques et stratégies qui doivent notamment favoriser la promotion du genre, l’autonomisation des femmes et des filles et la promotion de la santé et qui sont des moyens pour permettre de réaliser des bonds qualitatifs en matière de développement du capital humain.

Pour sa part, la Vice-présidente de la Banque Mondiale, Mme Mamta Murthi, a saisi cette opportunité pour réitérer également l’engagement et la disponibilité de son institution à poursuivre son accompagnement au Niger. Elle a ensuite mis l’accent sur la nécessité de la formation d’un personnel de qualité, notamment de professionnels de la santé (médecins, infirmières et personnel paramédical), mais aussi de lutter contre les pratiques néfastes à la santé de la femme, dont le mariage précoce. «Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé, en septembre dernier, un nouveau financement d’un montant total de 125 millions de dollars, soit près de 70 milliards de francs CFA, visant à étendre l’offre de services de santé de meilleure qualité aux femmes et aux enfants afin d’améliorer les résultats en matière de santé et de nutrition ainsi que l’autonomisation des filles et des femmes», a-t-elle rappelé.

Selon Mme Mamta Murthi, ce programme vise à mettre en œuvre, sur une période de 15 ans, des interventions innovantes et complètes en matière de nutrition et de santé, afin d’améliorer l’efficacité, l’équité et la durabilité du système de santé, tout en favorisant l’autonomisation des femmes et des filles. L’objectif de cet appui est de donner la priorité au développement et au renforcement du capital humain ainsi qu’à l’amélioration des services de santé dans les régions les plus pauvres, tout en s’adaptant à un contexte fragile.

Par la suite, le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a procédé à une présentation succincte du projet Lahiya Iyali.
Ali Maman(onep) et Rachida Abdou Ibrahim(Stagiaire)

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