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Le Niger connaît le plus fort taux d’accroissement démographique au monde, avec 3,9% par an (officiel)

Publié le mercredi 13 juillet 2022  |  Xinhua
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© aNiamey.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Ouverture de la 5ème édition des Journées BRVM dans la capitale du Togo
Lomé, le 15 mars 2016. Siège d’Ecobank Transnational Incorporated. En présence du Directeur Général de la BRVM, Kossi Edoh AMENOUNVE, le ministre Sani YAYA représentant son collègue des Finances du Togo, a procédé à l`ouverture des travaux de la 5ème édition des Journées BRVM, axés autour du thème, «Finançons la croissance des pays de l’UEMOA».
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NIAMEY, 12 juillet (Xinhua) -- Le Niger, avec un indice synthétique de fécondité de 7,6 enfants en moyenne par femme, et une population estimée à près de 24,5 millions d'habitants au 1er juillet dernier, détient le plus fort taux d'accroissement démographique au monde, à savoir 3,9% par an, a annoncé lundi le ministre de la Santé, Illiassou Idi Maïnassara, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la population.

Cet accroissement intervient, a-t-il noté, "dans un contexte de faible taux de prévalence contraceptive (12,2%) et de faible taux de scolarisation et d'alphabétisation".

Cette journée créée par l'ONU en 1989 est mise à profit notamment pour informer et sensibiliser l'opinion publique sur le dividende démographique.

Pour M. Maïnassara, "ce thème est très révélateur au Niger en particulier où il est impossible de déterminer avec certitude, encore moins de chiffrer, le coût global des grossesses non intentionnelles". Toutefois, a-t-il poursuivi, on sait que celles-ci "peuvent avoir des répercussions considérables, aussi bien pour l'individu, la famille que pour la communauté".

Selon le ministre, alors que se profile 2030, l'échéance fixée pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), "le Niger n'a que peu de temps pour mettre fin aux besoins non satisfaits en matière de planification familiale, aux décès maternels évitables, à la violence basée sur le genre, au mariage d'enfants et aux pratiques traditionnelles néfastes telles que les mutilations génitales féminines".

M. Maïnassara a appelé à intensifier les efforts "afin de transformer la vie des femmes et des filles et ne laisser personne de côté pour un développement inclusif et durable". Il a estimé qu'il faut "donner la priorité aux droits et à la santé reproductive de toutes et tous, en garantissant l'amélioration de l'accès aux informations et aux services de qualité dont les femmes et les adolescentes ont besoin". Fin
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