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Résultats BPEC 2022: La réforme du système éducatif en bonne voie

Publié le mercredi 27 juillet 2022  |  Tamtaminfo.com
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© Autre presse par Radio France / Rémi Brancato
Des filles, élèves de terminale du lycée Mariama de Niamey, au Niger, suivent une initiation au codage informatique. 7 novembre 2019.
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Bouclant ainsi l’année scolaire pour le collège, le Ministre de l’Éducation Nationale, Pr Ibrahim Natatou a animé un point de presse pour proclamer les résultats globaux définitifs de du BEPC Session 2022.

Cependant, au niveau National, sur un effectif de 146 904 candidats inscrits, 140 933 se sont réellement présentés parmi lesquels 38 305 sont déclarés admis soit un taux global de réussite de 27,18 %.

En outre, les résultats sont très composites en région avec des taux de réussite variant de 36,07% à Niamey à 22,17% à Tahoua. Subséquemment, le classement par région se présente comme suit : Niamey 36,07%, Agadez 33,03 %, Maradi 25,59%, Diffa 24,27%, Dosso 24,10%, Zinder 23,33%, Tillabéry 22,35% et Tahoua 22,17%.

Par ailleurs, le Ministre s’est félicité des taux de réussite sur le plan national comme par région qui ont connu un accroissement significatif par rapport à ceux de la session précédente.

EN EFFET, C’EST UN GRAND DÉFI QUI VIENT D’ÊTRE RELEVÉ. CELUI DE L’ORGANISATION DE COMPOSITIONS CRÉDIBLES ET EXEMPTES DE TOUTE TURPITUDE.

La première lecture que l’on peut de ces résultats constitue naturellement le fait qu’ils sont d’un faible taux. Un faible taux mais qui correspond au niveau actuel des apprenants qui prétendent poursuivre leurs cursus académiques dans les lycées d’enseignement général ou professionnel. L’organisation a répondu aux attentes en toute adéquation avec les enjeux et les défis du moment. Il s’agit surtout de sélectionner objectivement pour que le produit fini qui en sortira soit de qualité et apte à poursuivre les cycles suivants sur le plan académique.

La baisse de niveau qui est considérée comme une insuffisance (sécheresse) de connaissances ou un manque crucial de vocabulaire. C’est aussi la non maitrise par les élèves des connaissances de base supposées acquises depuis le primaire. Cette situation qui devient de plus en plus monnaie courante au Niger est née d’une responsabilité partagée entre plusieurs acteurs.

Cependant, avec les efforts que ne cessent de consentir les plus hautes autorités de notre pays, l’espoir est permis quant au rehaussement de la qualité de l’éducation donnée aux élèves dans le but de jeter les bases d’un développement futur de notre pays.
En effet, un travail titanesque est en train d’être abattu afin de permettre à l’école nigérienne de retrouver ses lettres de noblesses. Comme l’a si bien dit le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, le travail sera ardu car les tares accumulées par le système éducatif nigérien au cours de plusieurs années ne sauront être élaguées immédiatement comme d’un coup de baguette magique.

Enfin, c’est un travail perpétuel, permanent et de longue haleine qui demande du temps et des ressources afin d’aboutir à sa réalisation effective.
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