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Le Niger, le Nigeria et l’Algérie, signent un mémorandum pour le gazoduc transsaharien

Publié le lundi 1 aout 2022  |  nigerdiaspora
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© Autre presse par DR
Le Niger, le Nigeria et l’Algérie, signent un mémorandum pour le gazoduc transsaharien
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Long de plus de 4 000 km, le TSGP permettra d’acheminer du gaz nigérian vers l’Europe, où plusieurs pays cherchent à réduire leur dépendance aux livraisons russes.

Les ministres de l’énergie algérien, nigérian et nigérien ont signé, jeudi 28 juillet, un mémorandum d’entente de concrétisation du projet de gazoduc transsaharien (le TSGP) qui permettra d’acheminer du gaz nigérian vers l’Europe, selon l’agence officielle Algérie Presse Service (APS).

Le TSGP devrait transporter à terme des milliards de mètres cubes de gaz nigérian vers l’Algérie en passant par le Niger. L’Algérie pourra ensuite envoyer vers les pays de l’Union européenne du gaz nigérian via le Transmed, qui relie le pays à l’Italie en passant par la Tunisie, et du gaz naturel liquéfié (GNL) transporté par des méthaniers.

Lors de la troisième réunion ministérielle tripartite Algérie-Niger-Nigeria, jeudi à Alger, le ministre algérien de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab, et ses homologues du Nigeria, Timipre Sylva, et du Niger, Mahamane Sani Mahamadou, ont signé le mémorandum d’entente après avoir discuté des aspects du projet, notamment son état d’avancement, selon l’APS. Pour l’instant, aucune indication n’a été donnée sur sa date d’achèvement.

Lors de son lancement en 2009, le coût d’investissement du TSGP était estimé à 10 milliards de dollars. D’une longueur de 4 128 km, dont 1 037 km en territoire nigérian, 841 km au Niger et 2 310 km en Algérie, ce gazoduc permettra également l’alimentation des pays du Sahel.

Ce projet a été réactivé dans un contexte géopolitique marqué par une forte demande internationale de gaz et de pétrole et par une flambée des prix après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, fin février. Plusieurs pays, notamment européens, cherchent à réduire leur dépendance aux livraisons russes et se sont tournés vers l’Algérie.

Le pays, dont les réserves prouvées de gaz naturel s’élèvent à près de 2 400 milliards de mètres cubes, fournissait environ 11 % du gaz consommé en Europe avant la guerre en Ukraine, contre 47 % pour la Russie. Il est le premier exportateur africain de gaz naturel et le septième mondial.

AFP
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