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Affaire de l’héritage de Maman Abou : Entre l’immoralité et l’insécurité judiciaire

Publié le dimanche 14 aout 2022  |  nigerdiaspora
Maman
© Autre presse par DR
Maman Abou, PDG de la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN), le fondateur et directeur de publication de l’Hebdomadaire "Le Républicain"
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Dans un risible show médiatique, par manque d’arguments juridiques, les avocats du général Abou ont versé dans une rhétorique de contrevérités et d’injures. Ils semblent s’inscrire dans une logique d’utilisation de faux et de mensonge pour chercher à désavouer les enfants jumeaux de Maman Abou et s’accaparer de la richesse laissée par le défunt. Dans cette tentative désespérée, ils semblent opter pour l’agitation et l’enfumage de l’opinion en salissant la mémoire d’un homme décédé. Ils tentent, sans arriver à convaincre, de trouver un langage servant à préparer à la qualification juridique et faire accepter au public la condamnation d’une personne. Pour ce faire, ils font appel au Parquet pour les aider dans leur démarche macabre. Comment Maman Abou et Amoul Kinni Tamo se sontils rencontrés ?

Après quelques ratés dans ses différents mariages, Maman Abou avait décidé d’aller dans la famille de son ami Amoul Kinni pour prendre une femme. C’est ainsi qu’en 2010, le mariage entre Maman et Tamo a été célébré dans le plus grand respect des recommandations de l’Islam et dans les us et coutumes touareg. En 2012, l’épouse de Maman Abou a accouché de jumeaux. Leur baptême a été fait à Niamey chez Moussa Abou, l’ainé des demifrères du défunt. Et pour honorer la mémoire de ses grands pères paternel et maternel, Maman Abou avait demandé à ce que ses deux enfants portent les noms d’Adjako et d’Ataga. Car, il était le fils d’Abou Adjako et de Fatima Ataga. Les deux enfants vivaient avec leur père jusqu’aux derniers jours de sa vie. Et tout enfant, né dans une famille dont le mariage est le fondement, a pour père le mari. Ce qui justifie que le procès contre les enfants de Maman Abou est immoral. Il est à tout point de vue, un manque de respect pour la mémoire du défunt. La sagesse traditionnelle ne dit-elle pas que l’amour dans la famille est d’ordre maternel ? Malheureusement, feu Maman Abou, l’enfant unique de sa mère, n’avait pas assez connu cet amour maternel. Car, il n’avait que quatre (4) ans lorsque sa mère Fatima Ataga est décédée.

Dans leur tentative de contournement de la vérité, le général Abou et sa défense semblent se jeter dans l’ignorance absolue pour ne pas savoir que la Science évolue. Ils prétendent que Maman Abou ne pouvait pas avoir d’enfants. Ils argumentent leur ignorance en disant qu’il était atteint de l’Azoospermie. Dans leur hargne, ils semblent mettre à l’écart le progrès de la Science. Malheureusement pour eux, aujourd’hui des scientifiques ont mené des recherches et ont abouti à des découvertes extraordinaires donnant des possibilités heureuses à l’Humanité. Du reste, selon les scientifiques, il est bien possible d’avoir des enfants avec la maladie d’Azoospermie. Cela bien que l’Azoospermie soit l’une des causes de stérilité, la procréation assistée offre la possibilité d’avoir des enfants. Dans leurs découvertes, ils (les scientifiques) affirment que le traitement de l’Azoospermie consiste à effectuer une fécondation in vitro de la femme et à féconder des ovules avec le sperme obtenu au moyen d’une ponction testiculaire ou d’un Biopsie testiculaire. En plus, selon l’Académie nationale de Médecine de France, le progrès de la Science offre aujourd’hui des grandes possibilités de pouvoir avoir des enfants avec l’Azoospermie.

Qu’est ce que l’Azoospermie ?

L’Azoospermie, selon les scientifiques, est une altération de la qualité du sperme caractérisée par l’absence totale de spermatozoïde lors de l’éjaculation.

C’est de cette maladie que, selon le général Abou et sa défense, souffrait feu Maman Abou.

Est-il possible d’avoir des enfants avec l’Azoospermie ?

Une étude scientifique menée par des chercheurs de l’Académie révèle que l’Azoospermie excrétoire, qui était synonyme de stérilité totale et d’infertilité définitive, offre aujourd’hui à près de 100% des patients Azoospermiques un espoir d’être féconds.

Le général Abou a-t-il les moyens de contredire la Science ?

Il ne pourrait jamais le prétendre, tout comme sur le plan juridique il n’a pas qualité de désavouer les enfants de feu Maman Abou même étant son frère. Le général ne pourrait que descendre dans les égouts les plus perfides pour injurier et vilipender l’ancienne épouse de son grand frère. Il ne pourrait jamais prétendre contredire, démentir les études scientifiques menées sur l’Azoospermie et ses concluants résultats qui ont permis à des nombreuses familles d’avoir des enfants. Comme le cas de son frère Maman Abou qui, de son vivant, avait mis ses moyens financiers pour accéder à ces procédés scientifiques pour avoir ses jumeaux.

Il vaut mieux, alors, pour le général d’arrêter de s’agiter autour des biens d’autrui. Il vaut mieux pour lui de rester un soldat prêt à se sacrifier pour la défense de la patrie. Que de chercher à s’accaparer de l’héritage que son défunt frère a laissé à ses enfants Adjako et Ataga.

D’ailleurs, pour l’opinion, le général se doit d’abandonner son projet sordide. Au risque d’être dérangé dans son sommeil par l’ombre de son défunt frère. Les agissements du général Abou Adjako poussent, aujourd’hui, cette opinion à douter et à s’interroger s’il n’est pas en train de vouloir transformer les comptes bancaires des sociétés de feu Maman Abou en véhicules financiers. En tout cas, les spéculations et les critiques vont dans le sens pour fustiger le comportement du général Abou. Un comportement tristement, inédit, sans pareil dans l’histoire de l’Humanité.

En plus, certaines indiscrétions annoncent que, le général Abou aurait rassuré ses proches qu’il aurait des garanties dans les circuits judiciaires. N’est-ce pas que l’article 21 de la Constitution stipule que « le mariage et la famille constituent la base naturelle et morale de la communauté humaine. Ils sont placés sous la protection de l’Etat … » ?

Et au Code Civil de renchérir pour enseigner en son article 312 que : « l’enfant conçu dans le mariage a pour père le mari ».

Il rajoute à son article 313 que : « Le mari ne pourra, en alléguant son impuissance naturelle, désavouer l’enfant : il ne pourra le désavouer même pour cause d’adultère, à moins que la naissance lui ait été cachée, auquel cas il sera admis à proposer tous les faits propres à justifier qu’il n’est pas le père. »

Ali Soumana
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