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La Représentation nationale rend un vibrant hommage aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS)

Publié le mercredi 28 septembre 2022  |  Agence Nigerienne de Presse
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La Représentation nationale rend un vibrant hommage aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS)
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S’agissant de la défense et de la sécurité nationale, l’Assemblée nationale et tous les députés restent convaincus qu’aucun sacrifice financier ne sera de trop pour continuer à soutenir leur efficacité. Extrait du discours lu ce mardi 27 septembre par le Président de l’Assemblée nationale Seini Oumarou, à l’ouverture de la session budgétaire du Parlement.

En cela, « l’ensemble de nos compatriotes, également, n’en ont aucun doute, pourvu que les solutions financières et techniques retenues par les décideurs produisent des résultats probants ».

En résumé, indique Seini Oumarou, en matière de dépenses de fonctionnement et d’investissement de l’État, « nous devons nous assurer que l’allocation des ressources soit des plus optimales ».

Tout en rendant hommage au courage des Forces de Défense et de Sécurité, « je voudrais réitérer l’expression de mes condoléances émues aux familles des FDS et de celles de toutes les victimes du terrorisme. La Nation n’oubliera aucun des sacrifices consentis pour qu’elle continue à vivre et à prospérer »

Par ailleurs, la lutte contre le terrorisme ne peut rester l'apanage d'un seul pays car les groupes terroristes, « eux, ne connaissent pas de frontières et sont toujours prompts à profiter des contradictions et des problèmes de coordination entre les Etats, pour mieux accabler nos populations. C’est dire alors, que pour vaincre l'hydre terroriste, la solidarité transnationale est nécessaire et la mutualisation des moyens de lutte par nos Etats plus qu’indispensable ».

« Dès lors, il s’impose à tous nos dirigeants, en particulier ceux du Sahel, un effort de dépassement de soi, afin d’éviter, en toute circonstance, des invectives et polémiques inutiles » a poursuivi le Président de l’Assemblée nationale.

Seini Oumarou de poursuivre en affirmant que « le peuple Nigérien, souverain, a choisi en toute responsabilité ses dirigeants, à travers des élections démocratiques. Tout mépris à l’égard de ceux-ci doit être forcément compris comme du mépris à l’égard de tous les Nigériens. C’est pourquoi nous déplorons et condamnons les propos tenus récemment par le Premier Ministre par intérim du Mali, à la tribune des Nations Unies. Ne l’oublions pas, les Peuples Nigériens et Maliens sont unis par des relations séculaires, faites de fraternité et de liens tissés par l’Histoire et la Géographie ».

« C’est pourquoi nous demandons à tous nos dirigeants, en particulier ceux de l’Afrique de l’ouest, d’avoir de la mesure dans toutes les prises de position engageant l'avenir de nos pays. Nos populations ne demandent qu’à vivre en symbiose et notre continent, l'Afrique, ne peut se développer sans la solidarité et l'entente mutuelle entre toutes les nations » indique-t-il.

« Rappelons-le aussi, l'unité de l'Afrique intègre toutes les valeurs éthiques, morales et politiques. Nous devons tendre de plus en plus vers plus d'intégration en dépassant la notion d'ethnie, de nationalité, qui sont des vecteurs puissants de division et de déstabilisation de notre continent. C’est le lieu d’appeler les responsables politiques africains, à tous les niveaux, à se comporter en frères et à éviter les diatribes stériles et autres attaques personnalisées qui risquent de nous écarter durablement de nos objectifs communs ».

L’autre élément de l’actualité récente qui semble de grande importance, selon Seini Oumarou, est assurément la reprise des réunions du Conseil National du Dialogue Politique. Il s’agit là d’un évènement majeur à saluer, parce que « porteur de sérénité dans le débat politique, gage de la paix sociale permettant à l’Etat de créer les conditions d’efficacité de son action, face aux défis aussi graves que la problématique sécuritaire et les contrecoups de la crise économique mondiale qui se profile à l’horizon ».

A cet égard, au nom de la Représentation nationale, « je voudrais féliciter le président de la République SEM MOHAMED BAZOUM, le Gouvernement et tous les leaders des partis politiques pour avoir réussi à redonner vie au CNDP, expérience originale de gestion des conflits politiques propres au Niger, qui commence à faire école en Afrique ».

Mais, au-delà du CNDP, il faut pouvoir souhaiter que l’ensemble des structures politiques et associatives puissent, en toute circonstance, faire de l’intérêt supérieur du Niger le point de convergence de leurs actions publiques. Il doit être loin de nous le temps où les divergences d’opinions et de positionnement sont vécues comme d’irréconciliables inimitiés personnelles. Il faudrait que la tempérance des propos et la courtoisie des rapports nous fassent toujours l’économie d’inutiles conflits aux conséquences dommageables pour notre pays, selon lui.

D’ailleurs, pour qui observe attentivement l’évolution de nos sociétés, « il comprendra que nos populations ont déjà tourné la page mouvementée des débuts du multipartisme. Il faudrait donc que la classe politique puisse s’y adapter pour anticiper sur la désaffection prévisible des couches populaires vis-à-vis du débat politique. Cette anticipation devra reposer sur l’amélioration de la qualité de ce débat qui devra être de plus en plus impersonnel pour rester un cadre de confrontation d’idées novatrices et de projets pertinents ».

« Les diatribes et les invectives à visées essentiellement polémistes ou politiciennes doivent céder la place à la recherche du consensus dynamique autour des questions vitales de sécurité et de développement économique et social. Il faudrait faire en sorte que les partis politiques ne soient plus ces camps retranchés se donnant vocation à l’affrontement autour de différences supposées, en occultant les préoccupations des populations à la base. Il faudrait plutôt souhaiter qu’ils se transforment en école de formation et d’information des couches populaires autour de leur environnement et de la marche du monde »a enfin déclaré Seini Oumarou.

SML/ANP/168/Septembre 2022
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