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Sommet de l’Industrialisation au Niger : des actions audacieuses sont nécessaires pour exploiter le potentiel des jeunes (COMMUNIQUÉ DE PRESSE)

Publié le mardi 22 novembre 2022  |  actuniger.com
Mini-Sommet
© Présidence par DR
Mini-Sommet de haut niveau sur la mise en œuvre de la feuille de route climat pour les commissions climatiques africaines
En marge de la COP 27, Le Président de la République S.E.M Mohamed Bazoum, a participé ce Mardi matin à Sharm El Sheikh au Mini-Sommet de haut niveau sur la mise en œuvre de la feuille de route climat pour les commissions climatiques africaines, sous la Présidence de S.E.M Macky SALL Président du Sénégal et Président en exercice de l`Union Africaine.
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En prélude aux deux Sommets de l'Union Africaine sur l'industrialisation et la diversification économique, et sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf), ONE Campaign plaide pour une série d'actions politiques urgentes et audacieuses afin d'exploiter le potentiel des jeunes pour construire une Afrique meilleure et prospère. Lesdits sommets très attendus, qui se tiendront cette semaine, au Niamey, au Niger se déroulent au moment où l'Afrique se remet de la pandémie de COVID-19 et est aux prises avec les contrecoups des événements économiques et politiques mondiaux. Avec sa population jeune en plein essor, qui représente 60% de tous les chômeurs du continent, l'Afrique doit créer environ 15 millions de nouveaux emplois décents chaque année.

ONE Campaign appelle les dirigeants et décideurs africains à s'engager dans les actions prioritaires suivantes qui sont essentielles pour stimuler la prospérité économique et la création d'emplois grâce à l'industrialisation.

Premièrement, les gouvernements africains devraient mettre en œuvre des politiques industrielles nationales qui stimulent les investissements dans des secteurs qui sont à la fois compétitifs et à forte intensité de main-d'œuvre. Les politiques nationales devraient prévoir des incitations fiscales bien ciblées susceptibles d'attirer les investisseurs et de stimuler la création d'emplois. Les réformes politiques devraient également réduire les droits de douane sur l'importation de machines et d'équipements essentiels qui ne sont pas fabriqués localement.
La législation au niveau national devrait établir des fonds propres et des fonds de garantie pour réduire les risques d'investissement dans les start-ups (nouvelles entreprises). Les lois devraient également protéger les droits de propriété intellectuelle, simplifier et automatiser les procédures administratives, harmoniser l'administration fiscale et rendre les informations facilement accessibles via des plateformes numériques à guichet unique.

Au niveau local, les petits exploitants agricoles devraient être encouragés à produire des centres de regroupement pour le classement, le stockage, la vente et la transformation de leurs produits afin d'augmenter leurs revenus et de minimiser le gaspillage. Il convient également de leur faciliter l'accès au crédit, aux prêts subventionnés, aux subventions et aux services financiers.

Au niveau régional, la priorité absolue est que les pays encouragent l'investissement et le commerce en opérationnalisant la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) lancée en janvier 2021. Le commerce dans le cadre du pacte de libre-échange continental a été lancé en janvier 2021. Une fois pleinement mise en œuvre, la ZLECAf créera un marché africain unique pour les biens et services, couvrant environ 1,4 milliard de personnes avec un produit intérieur brut combiné de plus de 2,5 billions de dollars américains à travers l'Afrique.

Une deuxième action prioritaire pourrait consister à améliorer l'environnement des affaires pour rendre facile et abordable la production de biens et services et faciliter le commerce. Les pays africains peuvent commencer par adopter les protocoles de l'UA sur la libre circulation, permettant aux jeunes d'accéder aux marchés et de concourir librement pour le travail et les affaires au-delà des frontières nationales.
La troisième action prioritaire pourrait consister à investir dans des infrastructures plus propres qui soutiennent l'industrialisation, la création d'emplois et la génération de revenus. L'expansion des réseaux routiers et de transport ouvrira la connectivité aux zones rurales et à l'arrière-pays régional.
Des solutions énergétiques propres et renouvelables hors réseau peuvent compléter les plans nationaux pour améliorer l'accès à une énergie fiable et abordable. Et pour réduire la fracture numérique, les pays devraient inciter les investissements à atteindre 90 % de pénétration d'Internet en Afrique d'ici 2030.

Avant tout, lesdits Sommets doivent accepter la réalité que l'Afrique est composée d'une population dynamique, vibrante et productive, et qui constitue ainsi le plus grand atout et moteur de la croissance économique et du développement social du continent.
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