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Interdiction de Kabou-Kabou et les Adedeta par le conseil de ville : bon ou mauvaise pour la population de Niamey ?

Publié le jeudi 8 decembre 2022  |  nigerdiasporat
Conakry
© RFI par DR
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Vue de la ville de Conakry
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Parmi les décisions prises tout récemment par le Président du Conseil de ville de Niamey, une d’entre elles a largement attiré notre attention. Il s’agit notamment de l’interdiction de certains engins de transport des personnes, en l’occurrence les taimotos Kabou-Kabou et les Adedeta (Taximotos aussi mais d’un autre style venu de l’Inde).

Certes cette décision tombée sans sommation va faire beaucoup de malheureux. Il s’agit notamment des pères de famille qui entretiennent leur progéniture avec le fruit de ces activités. Au fait le chômage d’un père de famille est toujours lourd de conséquences. Surtout en ces temps où les parents ont en charge la scolarité de leurs enfants avec des prix que l’état a eu du mal à réviser à la baisse. Que dire des autres charges qui confèrent toute sa responsabilité à un chef de famille. Gageons que les femmes reconnues arrogantes en ce genre de situation ne remuent le couteau dans la plaie pour provoquer des malentendus et des remous au sein des foyers. Outre ces conséquences pour lesquelles rien n’ été prévu comme mesures d’accompagnement, la décision du président du Conseil de ville de Niamey nous parait tout à fait légitime et même salutaire tant pour les autorités que pour les citoyens.

Pour bien mesurer les bien-fondés de ces décisions, il faut connaitre ou s’informer sur les villes où ces genres de moyens de transport sont à l’oeuvre. Que ce soient à Dosso, Maradi, Konni, Zinder, Agadez…, ces moyens de transports sont partie- prenante de toute formes de vols, de crimes ou de toutes autres situations désobligeantes. Que dire de la prostitution que se développe à grande échelle avec des Adedeta devenus des cases de passe. Bien couverts avec des rideaux chatoyants, les Adedeta que vous retrouvés souvent garés à un coin discret ne sont guère innocents. Il s’agit pour la pratique de deux amoureux volages ou clandestins qui se livrent au libertinage sans aucune décence.

Pour les motos Kabou-Kabou, ils ont fait monter d’un cran l’insécurité dans les villes. Les premières victimes en régions sont les jeunes enseignantes qui font la navette entre leur lieu de service et la ville où elles habitent. Plusieurs d’entre elles ont été tout simplement dépouillées ou victimes d’abus sexuels par des « in kabou-kabou ».

A toutes ces tares, il faut ajouter la mauvaise conduite. En effet la plupart des personnes qui les conduisent officient sans permis de conduire. On les voit conduire à des vitesses vertigineuses dans des artères les plus réduites des cités. Ces motos peuvent surgir à tout moment, à tout instant, de n’importe où. Ces engins sont aujourd’hui la cause de graves accidents.

Ceci dit, il faut saluer à sa juste valeur la décision d’Oumarou Dogari. Gageons que les uns et les autres comprennent son bienfondé et qu’ils s’y plient.

Adam
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