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Transitions au Burkina, au Mali et en Guinée : la Cédéao maintient ses sanctions et interdit le voyage des officiels

Publié le mardi 21 fevrier 2023  |  actuniger.com
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© Autre presse par Dr
La CEDEAO
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En marge des travaux du 36e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA qui s'est tenu ce weekend à Addis Abeba, les dirigeants de la Cédéao ont tenu une session extraordinaire sur la situation politique au Burkina, au Mali et en Guinée. A l'issue de leur conclave, pays membres ont décidé de maintenir les sanctions existantes à l’encontre des trois (03) pays et d’imposer une interdiction de voyager aux membres du gouvernement et autres hauts fonctionnaires Etats concernés. Une décision endossée par l'Union africaine (UA) à l'issue de son Sommet ordinaire.

Les chefs de diplomatie du Bukina, du Mali et de la Guinée s'étaient rendus à Addis Abeba où ils ont multiplié les rencontres afin de faire suspendre les sanctions qui leurs sont imposées par la Cédéao. C'est chou blanc car à l'issue de la Session extraordinaire qu'ils ont tenu le samedi 18 février 2023, les dirigeants de l'organisation d'intégration sous-régionale ont non seulement décidé de maintenir les sanctions mais aussi de les renforcer. « La Conférence des Chefs d’État et de gouvernement décide de maintenir les sanctions existantes à l’encontre des trois pays et d’imposer une interdiction de voyager aux membres du gouvernement et autres hauts fonctionnaires des trois pays », indique lit-on dans le communiqué final de la CEDEAO signé par le chef de l'Etat bissau-guinéen Umarò Sissoco Embalo, président en exercice de la CEDEAO.

Pour rappel, le Burkina Faso, le Mali et la Guinée font l’objet de suspension des instances de l’Union africaine (UA) et de sanctions de la CEDEAO, après des coups d’Etats perpétrés dans ces pays qui sont actuellement dirigés par des pouvoirs de transition.

Cette décision a été par la suite adoptée par l'UA à l'issue de son 36e Sommet ordinaire. Pour rappel, les ministres en charges des affaires étrangères du Mali, du Burkina et de la Guinée avaient échangé le 16 février dernier avec le président de la commission de l’UA et le commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité, où ils ont demandé la levée de suspension de ces trois pays en Transition. Le Conseil Paix et Sécurité (CPS) ainsi que le Comité exécutif et la Conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union panafricaine ont ainsi suivi la Cédéao qui a pris connaissance des rapports de ses médiateurs au Burkina Mahamadou Issoufou, au Mali Goodluck Jonathan et en Guinée Thomas Yayi Boni.

La Cédéao qui dit suivre l'évolution de la situation de près, a aussi décidé de maintenir les consultations avec les autorités des différentes transitions en cours dont elle a salué la disponibilité ainsi que les chronogrammes bien fixés et d'un agenda transparent de même que l'engagement des Chefs d'état des 3 pays à respecter les termes du consensus trouvé avec l'organisation.

Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
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