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Assemblée nationale : Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou et le ministre de l’Equipement répondent à des questions d’actualités

Publié le mardi 18 avril 2023  |  nigerdiaspora
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© Autre presse par DR
La loi des finances 2023 adoptée à l’Assemblée nationale
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Les travaux de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2023 se poursuivent à l’hémicycle. Le samedi 15 avril dernier, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, et le ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar ont répondu à deux questions d’actualités posées par les députés dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale. Les deux questions ont porté sur la politique gouvernementale actuelle et sur le retard constaté dans la construction de la route Malbaza-Dabnou.

Dans la question d’actualité qu’il a posée au Chef du gouvernement, le député Omar Hamidou Tchiana a dénoncé ce qu’il a qualifié d’«une situation économique catastrophique» dans le pays. Il a accusé le gouvernement d’octroyer des marchés illégaux à des connaissances qui ne remplissent pas les conditions édictées par la loi. «En effet, depuis six Conseils des ministres, avec votre bénédiction et celle de Mohamed Bazoum, les ministres cachent au peuple les montants et les attributaires des marchés en violation de l’article 13 de l’arrêté 018/PM/ARCOP du 23 janvier 2023 qui leur en fait l’obligation», a estimé le député Omar Hamidou Tchiana.

Dans sa réponse, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé que les communications en Conseil des ministres des marchés publics sont la volonté du gouvernement qui l’a institué par un arrêté du Premier ministre alors que rien ne l’oblige. «C’est le Premier ministre qui a exigé que les ministres communiquent en Conseil des ministres tout marché d’un montant supérieur à 300 millions. Et ils le font», a déclaré le Chef du gouvernement. En outre, M. Ouhoumoudou Mahamadou a invité les élus à se référer aux communiqués des Conseils des ministres où ils trouveront, pour chaque marché concerné, les montants, les attributaires et aussi les procédures de sélection. «Cette volonté politique au sommet de l’Etat et du gouvernement, fait du Niger le champion dans la lutte contre la corruption», a-t-il ajouté.

Sur la véritable situation économique du pays, M. Ouhoumoudou Mahamadou a expliqué que le Niger est un leader de la croissance économique dans l’espace UEMOA et sur le continent africain. Le bilan de l’année 2022, a-t-il dit, a démontré un taux de croissance de 11,5% et ce, malgré le contexte international et local marqué par des crises multiformes. «Il n’y a aucun pays de l’UEMOA qui a atteint un tel taux de croissance. Il n’y a pratiquement aucun pays africain qui a atteint un tel taux de croissance», a souligné le Chef du gouvernement qui s’est référé au Rapport sur la performance de l’action gouvernementale 2022, récemment présenté par la CAPEG et aux statistiques des institutions financières internationales.

La deuxième question d’actualité posée dans le cadre du contrôle de l’action du gouvernement par les députés est relative au retard pris par le chantier de construction, sur fonds propres de l’Etat, de la route Malbaza-Dabnou, dans la région de Tahoua. 28 mois après le lancement du chantier, a relevé le député Idi Ango Ousmane, les travaux ne sont pas terminés et accusent déjà un retard de 10 mois sur le planning initial. Par cette question adressée au ministre de l’Equipement, le député Idi Ango Ousmane a voulu savoir les raisons qui expliquent ce retard considérable pris par le chantier et être informé sur la situation à la date du dédommagement des impactés.

Le ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar, a fait savoir que ce chantier est actuellement autour d’un taux d’avancement de 25%. Ce problème, a-t-il dit, est caractéristique de la plus part des projets d’infrastructures financés sur le budget national et est dû à des problèmes de paiements. «En 2022, c’est près de 30 milliards qu’on a pu payer aux entreprises nigériennes. Cet effort-là, on va le continuer», a promis le ministre de l’Equipement. Par ailleurs, il a affirmé que la question du dédommagement des impactés sera définitivement évacuée dans les semaines et mois à venir car, une équipe dédiée à cet effet est déjà sur place pour les évaluations nécessaires en pareilles circonstances.

Souleymane Yahaya(onep)
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