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Dénonciation des violations de la constitution, de la corruption, de l’impunité, de l’injustice… : Le député Tchiana assure efficacement

Publié le jeudi 1 juin 2023  |  nigerdiaspora
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© Autre presse par DR
Dénonciation des violations de la constitution, de la corruption, de l’impunité, de l’injustice… : Le député Tchiana assure efficacement
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En 12 ans d’exercice du pouvoir d’Etat, les Tarayyistes ont montré aux Nigériens leur vrai visage de prédateurs de la démocratie dont ils se sont pourtant servis pour accéder au pouvoir. Dans leur sombre dessein de régner sans partage sur le pays, de gérer les ressources publiques comme leur patrimoine privé, il leur fallait parvenir à faire taire tous les contre-pouvoirs, en recourant à des actes anticonstitutionnels dont l’interdiction systématique des manifestations pacifiques de rue et l’instrumentalisation à outrance de la justice pour nuire aux acteurs qu’ils jugent très dangereux pour la quiétude de leur régime. Le nombre d’acteurs politiques et civiques que ce régime liberticide des Tarayyistes a fait emprisonner sur la base de fausses accusations ne se compte plus. Présentement encore, près d’une dizaine d’acteurs sont privés de leur liberté par la seule volonté des tenants du pouvoir qui sont passés maîtres dans l’art de la fabrication de fausses accusations. Grâce à cette stratégie inique et cynique, le PNDS est parvenu à anesthésier la ‘’Coalition pour l’alternance (CAP 20-21)’’, le grand regroupement des partis d’opposition hostile au régime des Tarayyistes.

Depuis la fin de la bataille judiciaire devant la Cour de Justice de la CEDEAO engagée par le président Mahamane Ousmane contre son challenger Bazoum proclamé vainqueur de l’élection présidentielle par la Cour constitutionnelle, cette structure politique est plongée dans un profond mutisme que les Nigériens ont de la peine à comprendre aujourd’hui. Fort heureusement, il existe encore quelques rares leaders de cette coalition politique qui ont décidé de ne pas baisser les bras, de poursuivre le noble combat contre la gouvernance désastreuse de notre pays par les Tarayyistes qui ont érigé la corruption et l’impunité, l’injustice, le favoritisme et la promotion de la médiocrité comme boussole de gestion de l’Etat. Parmi ces leaders courageux encore au front pour décrier de vive voix la malgouvernance du régime des Renaissants, figure en bonne place Omar Hamidou Tchiana Ladan, président du Parti AMEN-AMIN. Pour les avoir côtoyés et même collaboré avec eux pendant un temps, Ladan connaît parfaitement leur mode de gestion patrimoniale de l’Etat et n’hésite pas aujourd’hui à dénoncer avec véhémence la moindre violation des lois de la République, la moindre injustice, bref le moindre acte répréhensible dans une démocratie qu’ils viennent à commettre.
Très alerte sur les événements heureux comme malheureux relatifs à la vie de nation ou même à celle des acteurs politiques ou civiques, le député Ladan Tchiana fait preuve d’une promptitude inégalée à saluer ou à dénoncer et condamner les faits dans les espaces d’expression politique [parlement] et publique. Il est aussi aujourd’hui l’un des rares leaders politiques à faire le déplacement de terrain à l’occasion d’événements heureux ou malheureux pour exprimer physiquement sa solidarité ou sa compassion aux personnes concernées. Les cas sont légion où l’honorable député national Ladan a spontanément réagi face à des événements.

Manifestations de l’engagement
L’exemple le plus récent fait suite à la disparition mystérieuse ‘’sans nouvelles de trois (3) présidents des partis de l’opposition nigérienne à savoir Lawali Mato du CRDN-Zamani, Abdou-Kader Doubou de Taoussayin Al’Ouma et Abdoul-Razak Djibriki de LPU-Umoja’’. C’est plusieurs jours plus tard que les Nigériens apprendront qu’ils ont été enlevés et gardés dans les locaux de la police anti-terroristes. Comment dans un Etat dit de droit peut-on s’adonner à ce genre de pratiques qui n’ont cours que dans les régimes dictatoriaux ? Dans un post sur sa page Facebook, le député Ladan a interpellé le gouvernement pour qu’il dise aux Nigériens ‘’la vérité sur la nature de ces disparitions et sera tenu pour responsable de tout ce qui leur arrivera’’, avant de lancer un appel ‘’à l’opposition et à la société civile pour qu’elles condamnent, dénoncent et combattent ces pratiques staliniennes inacceptables, même dans une démocratie au rabais’’. Une autre illustration récente de cette forme de soutien qui atteste de son profond attachement aux valeurs démocratiques, c’est quand le président Kané Kadaouré Habibou a été interpellé dans le locaux de la police judiciaire.

Le député Tchiana s’est spontanément rendu, en compagnie d’autres leaders de l’opposition, pour s’enquérir des raisons de son interpellation et des conditions de sa détention en garde à vue. Pour avoir dénoncé la duplicité du gouvernement nigérien dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, l’acteur de la société civile Amadou Harouna Maiga a encore été arrêté et détenu à la police judiciaire (PJ), sans droit de visite. Enfin, voici ce le commentaire qu’il a publié sur sa page Facebook, suite à l’interpellation et l’emprisonnement de Arouna Maïga, président du Collectif des comités paix, union et cohésion sociale pour le développement de Tillabéri pour avoir critiqué la gestion désastreuse de la crise sécuritaire par le régime.


‘’En tant que député, représentant du peuple, je me suis rendu par deux fois à la PJ, entre hier et aujourd’hui, pour le voir, sans succès. M. Harouna Maiga, n’est pas un criminel, qui lui-même a des droits, pour être traité de manière aussi inhumaine par un gouvernement qui a pourtant libéré des terroristes assassins et a éteint le dossier judiciaire de détournement de 76 milliards du ministère de la défense et tant d’autres. Pendant que Mohamed Bazoum soustrait à la justice ses «amis» du PNDS-Tarayya, M. Harouna Maiga et ses semblables sont systématiquement arrêtés et jetés en prison. Nous ne devons plus accepter cette justice à deux vitesses, symbole de dictature. J’invite les démocrates et républicains sincères à dénoncer et à combattre l’instrumentalisation des institutions de l’Etat à des fins politiques’’. Du fait de ses prises de position très critiques contre la gestion calamiteuse des camarades roses, le député Ladan est perçu aujourd’hui par le régime comme un redoutable adversaire à abattre. Ne disposant de pièces à conviction pour monter un dossier et engager une cabale judiciaire contre lui par rapport à sa gestion au moment où il était au gouvernement, le régime recourt à de pratiques honteuses comme empêcher son élection au sein du bureau du parlement ou encore s’en prendre à ses intérêts économiques, dans le but de l’ébranler dans ses convictions. Mais c’est mal connaître l’homme !

Tawèye
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