Celebration de l’Aid Al Kebir à Agadez

Publié le jeudi 29 juin 2023 | Agence Nigerienne de Presse

© Présidence par DR
La prière de l’Aid El Kebir à la Mosquée des Grandes Prières de Niamey
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a accompli samedi 09 juillet 2022, à la Mosquée des Grandes Prières de Niamey, la prière de l’Aid El Kebir (Tabaski).

Les populations de l’Air ont célébré ce mercredi 28 juin 2023, la fête de l’Aïd kébir ou fête du mouton en mémoire au sacrifice d’Araham. Comme il est de coutume à Agadez, la population a convergé à la place ‘’ Tanu-Béré ’’, pour accomplir le rite musulman.

Les autorités régionales, administratives et coutumières dont le gouverneur de la région M.Magagi Maman Dada et l’Honorable sultan de l’Aïr El Hadj Oumarou Ibrahim Oumarou ont pris part à la place du grand cimetière ‘’ Tanu-Béré ’’ situé au sud de l’ancienne ville à la prière de la fête de l’Aïd kébir..

L’ancien cimetière fait en effet partie du patrimoine historique religieux de la cité de l’Aïr car il abrite le mausolée du ‘’saint Abayazid’’ très visible dés que l’on franchi le portique d’entrée. Autrefois de nombreuses personnes venaient ici adresser des prières et même faire des offrandes afin dit-on de bénéficier de la bénédiction de Dieu.

Le sultan arrive à la grande prière après l’installation des administratives et accède par une entrée qui n’a jamais changer et ce depuis la nuit des temps .L’arrivée du sultan marque le début de la prière. Deux gardes du corps armés d’épées sorties de leurs fourreaux assurent la sécurité du sultan et ce jusqu’à la fin de la cérémonie.

Dans le sermon du jour, l’Imam de la ville d’Agadez a prêché ‘’le pardon, la paix et la tolérance ainsi que la bénédiction de Dieu pour le développement et la prospérité de la région et les souhaits de bonheur, de santé pour toute la population d’Agadez’’.

La prière de Tabaski, aujourd’hui avec l’évolution du temps, le changement des mentalités, l’explosion d’démographique se tient dans de nombreux sites et mosquées d’Agadez alors qu’il y seulement deux décennies cela était réprimé assez souvent de manière très douloureuse .Ceux qui, à une certaine époque ont osé défié la tradition ont récolté de grandes conséquences .Aujourd’hui signe des temps oblige même la construction des mosquées de vendredi est autorisée. Cela fait aussi partie d’histoire très récente de la ville d’Agadez.

Après la grande prière ils sont des milliers les fideles à accomplir le sacrifice du mouton et autant ils plus nombreux ceux qui faute de moyens et de tout observe auprès de leurs domiciles ou de leurs tentes, certaines âmes insouciantes passer toute la journée à griller, rôtir, frire à l’huile les carcasses de leurs moutons.

En effet bien que la tradition musulmane dicte aux musulmans de partager leurs moutons, nombreux préfèrent consommer leurs moutons plus de trois sinon plus après la fête de Tabaski sans en faire usage dans la voie Dieu.

Le lendemain de la fête c’est le ‘’ partage’’ de la viande du mouton tout naturellement comme cela se passe partout au Niger entre parents amis et connaissances. En plus la viande ne va que là où on sait la trouver la tradition du donner et du recevoir faisant loi contrairement aux principes sacro-saints de l’Islam.

Les populations d’Agadez aimes les fêtes .Toutes les fêtes donnent l’occasion à de cavalcades avec de bons chevaux autrefois appelles ‘’dan-bagazam’’ devant le sultanat où la population défile pour souhaiter bonne fête au Sultan et aux notabilités qui l’entourent.

Le plus important à Agadez c’est la sortie très attendue et remarquée du sultan qui parcoure certains axes biens déterminés de la ville sur un cheval richement harnaché au sons et aux rythmes des tamtams et de la célèbre la flute ‘’Algaïta’’ .Pendant une semaine la population va fêter en parcourant toute la ville pour rendre des visâtes aux des membres de leurs familles mais aussi à des amis. Mais la fête en tant que tel se passe au sultanat.

La beautés de jeunes filles s’exprime au sultanat et dans le vieux quartier où celles-ci sont maquillées avec art, parées de bijoux en or et argent, habillées de pagnes et foulards bleus, noires ,de chemises d’un blanc ou noir éclatant ornées de galons aux motifs rouges des agdésiennes .Elles marchent où observent les fêtards protégé de petits et larges parapluies aux couleurs chatoyantes .Cette année la population d’Agadez fait face ce mois à de séreux problèmes d’électricité. Dieu seul sait si la bonne viande de Tabaski a été accompagné cette année d’un breuvage frais dans les familles.

AH/SML

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