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Niger: l’ex-président Issoufou veut poursuivre ses efforts pour une "sortie de crise"

Publié le dimanche 30 juillet 2023  |  aNiamey.com
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© Autre presse par DR
Parlement de la CEDEAO : Mahamadou Issoufou du Niger désigné pour porter le plaidoyer pour l’élection au suffrage universel direct des députés communautaires
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L'ex-président nigérien Mahamadou Issoufou a annoncé dimanche qu'il entend "poursuivre"
ses eforts pour tenter de trouver une "sortie de crise négociée" pour "libérer" Mohamed
Bazoum, son successeur renversé par un coup d'Etat.
Le président Bazoum est sequestré depuis mercredi matin par sa garde présidentielle, au
moment où la pression internationale s'accroît sur les putschistes.
"Je me suis employé, par diverses voies, à trouver une sortie de crise negociée permettant
notamment de libérer le président Mohamed Bazoum et de le restaurer dans ses fonctions", a
déclaré Mahamadou Issoufou sur Twitter, rebaptisé "X".
"Tant qu'il y a un espoir d'y parvenir, je poursuivrai sur cette voie", a-t-il ajouté.
L'ex-président a également appelé "au calme" et à "s'abstenir de toute violence" après des
incidents survenus dimanche pendant un rassemblement à Niamey au cours duquel des
manifestants ont tenté de s'introduire dans l'ambassade de France et ont détruit la plaque du
bâtiment.
"Je demande à tous de tout mettre en oeuvre pour protéger les personnes et les biens non
seulememt s'agissant des Nigériens mais aussi des ressortissants étrangers vivant sur notre
territoire", a-t-il précisé.
D'autres incidents ont eu lieu jeudi à Niamey au cours desquels le siège du parti de MM.
Bazoum et Issoufou, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) a été pillé.
Depuis la séquestration de Mohamed Bazoum, Mahamadou Issoufou s'est entretenu avec
plusieurs partenaires du Niger.
Il a eu des échanges avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et avec la délégation
de l'Union européenne (UE) au Niger, qui, comme la France, ne reconnaît pas les autorités
issues du putsch.
Le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil pour la sauvegarde de la patrie (CNSP,
la junte) et chef de la garde présidentielle qui retient Mohamed Bazoum, était réputé fidèle de
Mahamadou Issoufou, qui l'avait nommé durant ses deux quinquennats, de 2011 à 2021.
Abdourahamane Tiani avait été reconduit à son poste par Mohamed Bazoum, dauphin
d'Issoufou, qui souhaitait assurer la continuité de celui dont il fut le bras droit.
M. Bazoum avait été nommé ministre de l'Intérieur et ministre d'Etat à la présidence lors de la
réélection d'Issoufou en 2016.
Dans ce contexte tendu, les pressions internationales s'accroissent sur les putschistes.
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao),
réunis dimanche à Abuja, leur ont donné un ultimatum d'une semaine pour rétablir l'ordre
constitutionnel, sans exclure un "recours à la force".
Ils ont également décidé la suspension "immédiate" de "toutes les transactions
commerciales et financières" avec le Niger et le gel des avoirs des putschistes.


bur-bam/sba

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