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Edition 2014 de la foire des maraichers d’agadez a Niamey : Un chiffre d’affaire de plus de 200.000.000Fcfa attendu
Publié le mercredi 22 janvier 2014   |  Medianiger.com


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© Autre presse par DR
Produits de premières nécessité à quelques jours du Ramadan


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en deux semaines d’exposition, les maraîchers d’Agadez prévoient écoulés l’essentiel de leur marchandise composée de 300 tonnes de pommes terre, 50 tonnes d’agrumes et 25 tonnes d’oignons. « Cette année, les coopératives maraîchères membre de l'ONG Teguiguirt espèrent réaliser un chiffre d’affaire de plus de 200.000.000Fcfa à la fin de la foire sur les produits maraîchers d'Iférouane à Niamey » a déclaré M. Hamidi Yalaya, secrétaire exécutif de l'ONG Teguiguirt, principale organisatrice de la foire de la pomme de terre à Niamey. A l’instar des deux éditions précédentes de la foire de pommes de terre, la troisième édition qui s’achève le 25 janvier prochain constituera une véritable opportunité pour les « producteurs du désert ». Mais seulement les maraîchers d’Agadez se plaignent de plusieurs facteurs qui empêchent le développement de la filière pomme de terre dans leur région et même sur l’ensemble du territoire nigérien.


Cultivé un peu partout sur l’ensemble du territoire national, dont les principaux sites de la culture cette denrée alimentaires sont situés à Bonkoukou dans la région de Tillabéry, Dogon Doutchi dans la région de Dosso et Iférouane à Agadez. Malheureusement, malgré l’importance de cette patate douce très riche en glucide, protéine, en sels minéraux et en vitamine C dans le développement économique et la lutte contres les incessantes crises alimentaires auxquelles le Niger fait régulièrement face, la filière pomme terre reste toujours peu développé au Niger. Cette filière est confrontée à un problème crucial observé dans la production. Il s’agit entre autres de celui d’écoulement et aussi la modernisation de la filière qui malheureusement demeure toujours artisanale. « Nous sollicitons le gouvernement de tout mettre en œuvre pour que la filière pomme terre se modernise davantage au Niger, en mettant à notre disposition des panneaux solaire ou encore des nouvelles techniques culturale » a précisé le secrétaire exécutif de l'ONG Teguiguirt . Devant cette détermination les « producteurs du désert », il est urgent que l’Etat contribue à accroître et rentabiliser la filière pomme de terre au Niger. Au vu du problème récurrent de l’eau ou encore la baisse de la nappe phréatique, les « producteurs du désert » demandent au gouvernement du Niger de contribuer à la modernisation du secteur en les dotant des nouvelles techniques comme le système solaire, les tracteurs et des semences afin de booster davantage la production. L’Etat peut également à travers l’Initiative 3N soutenir ces paysans afin que ces derniers trouvent des crédits auprès des banques et autres Institutions financières. A ce niveau, le secrétaire exécutif de l'ONG Teguiguirt, se plaigne du rejet par les Institutions bancaires de la plupart des dossiers qu’ils avaient eu à soumettre aux différentes banques de place. Cette situation bloque aujourd’hui la principale ambition des maraîchers d’Agadez, celui d’organiser régulièrement des foires similaires au niveau des autres régions du pays afin de permettre à tous les nigériens de s’approprier ces produits hautement nutritifs. « Une fois que toutes nos doléances seront satisfaites, nous comptons organiser ces genres de foire dans toutes les régions du Niger » a rassuré le secrétaire exécutif de l'ONG Teguiguirt. Grâce à cette vente promotionnelle des produits maraîchers, les populations de la région de Niamey se réjouissent de se procurer ce tubercule fortement consommé par cette dernière et tant d’autres produits fruitiers à des prix étudiés. « Grâce à nos cousins touaregs d’Agadez, nous avons la pomme de terre et les oranges qui sont désormais accessibles à toutes les bourses de Niamey » s’est réjouit Illiassou, un consommateur. Par rapport à la question de production à l’échelle nationale, le secrétaire exécutif de l'ONG Teguiguirt était surpris de constater que malgré la présence de plusieurs cours d’eau dont notamment le fleuve Niger, la pomme de terre et tant d’autres tubercules et fruits ne soient pas cultivés à Niamey. « Nous sommes beaucoup surpris de voir une jeunesse démotivée aux alentours du fleuve Niger, alors qu’elle bénéficie de toutes les largesses de la nature pour s’adonner à la culture maraîchère» a regretté M. Hamidi Yalaya. Il a saisit cette occasion pour demander à la jeunesse nigérienne d’abandonner l’oisiveté, et surtout de se départir ce phénomène culturel afin de s’adonner véritablement au travail de la terre. « Regarde pour avoir de l’eau , nous sommes obligé de forger de puits de 30 à 50m de profondeur, il est vrai que nous souffrons, mais nous sommes fiers de nourrir nos frères nigériens » s’est réjouit M. Hamidi Yalaya

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