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Accès et utilisation des services de planification familiale de qualité dans les zones urbaines : AgirPF officiellement lancé à Niamey
Publié le jeudi 23 janvier 2014   |  Le Sahel




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Agir pour la Planification Familiale (AgirPF), a été officiellement lancé, mardi dernier, à Niamey. Financé par le Bureau régional de l'Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) en Afrique de l'Ouest, AgirPF est un projet quinquennal régional de planification familiale qui sera mis en œuvre dans cinq pays : le Niger, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Mauritanie, et le Togo, indique un communiqué de presse de l'Ambassade des USA au Niger.

La cérémonie de lancement a été présidée par la ministre de la Population et de la Promotion de la femme assurant l'intérim de son homologue de la Santé Publique et de la Protection de l'enfant, Mme Maïkibi Kadidiatou Dandobi, en présence de plusieurs personnalités.

Avec pour souci de '' répondre aux besoins non satisfaits de planification familiale en Afrique de l'Ouest tout en reconnaissant l'urbanisation croissante de la région'', le projet ''vise à accroître l'accès et l'utilisation des services de planification familiale de qualité dans les zones urbaines, en ayant recours aux centres hospitaliers et aux centres de santé, ainsi qu'aux moyens mobiles de sensibilisation et aux services communautaires''.

Plus précisément, AgirPF contribuera à élargir l'accès des familles aux consultations en planification et à toute une gamme de méthodes contraceptives ; promouvoir des comportements sains en matière de planification familiale, et accroître la sensibilisation aux avantages de la planification familiale.

En somme, AgirPF permettra d'appuyer l'offre de services en PF à travers le renforcement des capacités des partenaires, favorisera une meilleure pratique en PF et la coordination des efforts dans le domaine.

Le lancement de ce projet a été une occasion pour le Chargé d'Affaires de l'Ambassade des Etats-Unis au Niger M. Richard Bell de se prononcer sur le défi de la croissance démographique. Nous savons tous a-t-il indiqué, que la croissance démographique pose un défi très important par rapport au progrès économique et social du Niger et de l'Afrique de l'Ouest dans son ensemble.

Parlant du Niger, M. Richard Bell a reconnu que, « le gouvernement du Niger a établi des objectifs ambitieux : doubler la proportion des femmes nigériennes qui utilisent une méthode de contraception moderne d'ici à 2015, et atteindre un taux d'utilisation de contraception moderne de 50% d'ici à 2020 ». Aussi, il estime que le gouvernement américain à travers le projet AgirPF contribuera directement à cet objectif.

Le projet AgirPF a en effet été ''conçu par l'USAID pour soutenir les pays membres du Partenariat de Ouagadougou pour le repositionnement de la planification familiale en Afrique francophone occidentale''. Dans cette région, certains pays se sont engagés à atteindre un million de femmes et de couples supplémentaires avec des méthodes de planification familiale d'ici à 2015.

Plus précisément, indique le communiqué de presse, ''AgirPF qui a été mis en place par EngenderHealth en collaboration avec Futures Institute et l'Agence EXP, s'appuiera sur le succès d'activités financées par l'USAID et pilotées au Togo, et qui sont axés sur la prestation communautaire d'un ensemble de services qui incluent la planification familiale, ainsi que la santé maternelle et infantile.

Au Burkina Faso, le projet se basera sur les résultats positifs enregistrés sur les sensibilisations radiophoniques communautaires et les formations des prestataires PF pour améliorer la qualité des services. Ces activités qui seront désormais étendues au Niger sont d'une importance capitale pour le pays au regard de l'ambitieux objectif qu'il poursuit d'augmenter son taux de prévalence contraceptive de 25% d'ici 2015 et de 50% d'ici 2020 et qui exige une augmentation de 450 000 utilisatrices.

Convaincu que la contraception peut satisfaire toute une série de besoins de santé des femmes et des enfants en contribuant particulièrement à réduire les mortalités maternelles et néo-natales, le Niger a initié des actions en vue d'atteindre ses engagements. C'est ainsi que le gouvernement a conçu un plan d'action national budgétisé dont la mise en œuvre donnerait à 499 000 femmes supplémentaires l'accès à des contraceptifs modernes d'ici 2015.

Le partenariat de Ouagadougou a, on se rappelle été lancé lors d'une conférence régionale sur la population et le Développement, et la planification familiale, tenue en février 2011 à Ouagadougou et qui a réuni les neuf pays francophones de l'Afrique de l'Ouest.

Cette rencontre a été organisée par le gouvernement du Burkina Faso en collaboration avec un groupe de bailleurs de fonds notamment l'Agence Française pour le Développement (AFD),
l'Agence du gouvernement américain pour le Développement international (USAID), la Fondation William et Flora Hewlett, la Fondation Bill et Mélinda Gates, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), l'Organisation Mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation ouest africaine pour la santé (OOAS). Avec un objectif axé sur le repositionnement de la Planification familiale, cette rencontre a permis aux pays participants et aux bailleurs de fonds de prendre des engagements.

Certes aujourd'hui des progrès ont été enregistrés dans ce sens dans certains pays, mais force est de reconnaitre que le partenariat fait face aussi à des défis avec notamment le financement des écarts financiers identifiés pour couvrir les activités des plans d'action comme c'est le cas au Niger.

Idé Fatouma

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