Le deuxième vice-président du conseil de ville de Niamey vient de subir le même sort que son ancien patron Oumarou Moumouni Dogari. M. Hassoumi Harouna a été révoqué, lui aussi, de ses fonctions. C’est par arrêté N°021/MI/SP/D/ACR en date du 15 janvier 2014 que la démission d’office du deuxième adjoint au maire de la ville de Niamey a été constatée
. Militant de Lumana, ancien principal allié du PNDSTarayya, il ne va plus jouer son rôle de deuxième vice-maire central. Il lui est reproché le cumul de poste au niveau de la ville de Niamey. En effet, depuis qu’il a été élu conseiller municipal, il n’a jamais quitté son poste d’agent au niveau de la communauté urbaine de Niamey. Ce qui constitue selon les dispositions du code des collectivités territoriales une violation des textes en vigueur. Avec la révocation de Hassoumi Harouna, c’est le deuxième poids lourd du Moden/Fa au niveau de la ville de Niamey qui vient d’essuyer un revers. Dans une réponse à la révocation du deuxième adjoint au maire, sur les ondes de la radio Anfani, le président de la coordination Lumana de Niamey, Soumana Sanda, va parler de la révocation du «dernier rescapé de Lumana qui reste à la tête de la ville de Niamey». Il faut rappeler que depuis la destitution de Oumarou Moumouni Dogari, c’est un autre militant de Lumana/tendance Ladan Tchiana, Hassane Seydou, qui pilote la ville de Niamey.
Une autre paire de manche pour le Moden Lumana qui envisage déjà de saisir la Cour d’Etat pour abus de pouvoir.
