Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Le Niger dévoile un budget 2024 en hausse de 34% pour stimuler la croissance économique Le Niger dévoile un budget 2024 en hausse de 34% pour stimuler la croissance économique

Publié le vendredi 12 janvier 2024  |  agenceecofin.com
Le
© Autre presse par DR
Le Niger recherche 25 milliards de FCFA auprès des investisseurs de l’Uemoa pour financer son budget
Comment


En 2024, le gouvernement nigérien veut financer le développement socio-économique en se reposant principalement sur ses propres ressources. Les investissements sur fonds propres augmenteront de plus de 85% en 2024, soulignent les autorités.

Au Niger, le général Abdourahamane Tiani (photo), chef de la junte militaire, a promulgué le 4 janvier 2024, la Loi de finances 2024 d’un montant de 2 653 milliards FCFA (4,4 milliards $), soit une hausse de 34% par rapport au budget révisé de 1981 milliards FCFA de 2023. L’information émane d’un communiqué posté sur le compte X du Conseil National pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le samedi 6 janvier.

Ce budget a pour objectif principal de dynamiser la croissance économique du pays, qui devrait atteindre une moyenne de 7,9% d'ici 2026, principalement impulsée par le secteur industriel. La Loi de finances comprend également une série de mesures destinées à soutenir le secteur privé, par des exonérations fiscales, et des dépenses sociales pour accompagner les citoyens nigériens.

Une part significative, soit 59% des crédits, sera allouée aux secteurs prioritaires tels que la santé et l'éducation. Les investissements sur fonds propres, quant à eux, connaîtront une augmentation de plus de 85%, passant de 257 à 476 milliards FCFA.

« Malgré les sanctions, le Niger compte sur ses propres moyens pour financer le développement économique et social. Ce budget volontariste traduit l'engagement total du CNSP pour le bien-être du peuple nigérien », peut-on lire dans le communiqué.

Pour rappel, le Niger, secoué par un coup d'État en juillet 2023, fait face à des sanctions édictées par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'Union européenne et les États-Unis. Outre ces sanctions, les troubles sécuritaires persistants ont compromis davantage l'activité économique du pays. Une situation qui a poussé le gouvernement nigérien à revoir à la baisse son budget 2023 de 40%.

Toutefois, lors du 64e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la région, qui s’est tenu à Abuja en décembre dernier, la CEDEAO s’est montrée ouverte à un possible allègement des sanctions, à condition de parvenir à un accord sur une transition et la libération du président déchu Mohamed Bazoum.

Charlène N’dimon (stagiaire)
Commentaires